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L’agence de soutien et d’acquisition de l’Otan (NSPA), au cœur de scandales pour corruption, est également minée par des tensions internes en raison de la mise à l’écart de lanceuses d’alerte, ont rapporté mercredi Le Soir, Knack, La Lettre ainsi que la plateforme Follow the Money.
«Fabriquer des preuves»
Le 19 février, la directrice des ressources humaines de la NSPA, Geneviève Machin, avait averti le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, de potentielles malversations portant sur « des montants substantiels » et pour lesquelles « les mêmes noms (revenaient) à chaque fois ». Dans ce même courrier, Mme Machin regrettait que les enquêteurs de la NSPA aient été invités par la direction, dont la directrice générale Stacy Cummings, à ne pas se pencher sur ces allégations et à réserver leur temps et leur énergie à « fabriquer des preuves contre d’autres membres du personnel ».
Quelques jours plus tard, la directrice générale avait qualifié dans une note ces accusations d’infondées, mais promis que celles-ci feraient l’objet d’une enquête, qui se poursuit. La DRH lanceuse d’alerte a depuis été suspendue, tout comme une autre employée.


















