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Donald Trump ment-il sur son état de santé ? Si c’est le cas, il est loin d’être le premier président à le faire

Par Christophe Giltay
Donald Trump a démenti mardi les rumeurs sur sa santé, largement relayées par les médias aux États-Unis. Mais faut-il le croire ? À l’instar de beaucoup de ses prédécesseurs, le président américain a déjà menti sur le sujet.

En 1976, sortait en France un livre, « Ces malades qui nous gouvernent » qui a connu un très grand succès. Le pays était encore traumatisé par la mort du président Pompidou en Avril 1974. Pendant des mois son entourage avait dissimulé la grave maladie qui le rongeait. Quelques jours encore avant son décès il disait souffrir d’une mauvaise grippe.

En 1981 pendant la campagne présidentielle, François Mitterrand avait déclaré qu’une fois élu il publierait régulièrement des bulletins de santé. Ils furent tous mensongers, le Président socialiste souffrait dès son élection du cancer de la prostate qui allait l’emporter en 1996. Aux États-Unis aussi la santé du chef de l’État est un sujet tabou. En 2015, le candidat à la présidentielle Donald Trump avait refusé de publier ses dossiers médicaux. Il avait seulement présenté une lettre signée de son médecin, qui le félicitait pour « sa force physique et son endurance extraordinaires ».

En 2020, atteint du Covid, les communiqués officiels avaient parlé d’une affection bénigne, alors qu’il subissait une forme grave de la maladie. Son successeur et prédécesseur Joe Biden a lui aussi multiplié les fake news sur sa santé, et notamment sur le déclin progressif de ses facultés mentales qui remonterait à 2015. On se souvient qu’il avait dû interrompre sa campagne de 2024, incapable de débattre avec son adversaire.

Ronald Reagan est mort des suites de la maladie d’Alzheimer, plusieurs années après son départ de la Maison Blanche. Dans un livre son fils Ron a révélé que les premiers symptômes étaient déjà présents dès 1986, deux ans après le début de sa seconde présidence.

On sait aujourd’hui que le Président Kennedy était soigné pour de terribles douleurs au dos. En fait on lui avait diagnostiqué une maladie endocrinienne rare. Son adversaire pour la présidence, Richard Nixon, avait révélé l’information. Mais après son élection, la presse est restée muette sur le sujet, jusqu’à son assassinat en 1963.

Le président Roosevelt avait perdu l’usage de ses jambes à la suite d’une polio quand il avait 39 ans. Il se déplaçait en fauteuil roulant. Mais à force de courage grâce à des prothèses il parvenait à se tenir brièvement debout et même à prononcer ses discours derrière un pupitre renforcé.

Le cas le plus étonnant fut celui du président Wilson, victime d’un accident vasculaire cérébral, le 2 octobre 1919, deux ans avant la fin de son mandat. Très atteint, il aurait dû démissionner… mais sa femme l’a confiné dans ses appartements et a secrètement gouverné à sa place… lui faisant juste signer les documents officiels.

Ahhh mais c’est peut-être ça le truc ! Ce n’est pas Donald qui préside, c’est Mélania !

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