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La Belgique va reconnaître la Palestine : comment et à quelle date cela va-t-il arriver ?

Par RTL info avec Sébastien Rosenfeld
La Belgique annonce sa volonté de rejoindre la Déclaration de New York, un engagement majeur pour la reconnaissance de la Palestine. Un évènement attendu lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre.

Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévue ce 22 septembre à New York, la Belgique s’apprête à franchir une étape décisive sur le plan diplomatique. En effet, elle s’associera officiellement à la Déclaration de New York, un document symbolique qui réaffirme l’importance d’une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Cette signature implique que la Belgique reconnaîtra officiellement, de facto, l’existence d’un État palestinien.

Une lente reconnaissance

À ce jour, 11 des 27 pays membres de l’Union européenne reconnaissent la Palestine comme un État souverain. Cette reconnaissance s’est concrétisée en deux grandes étapes. La première remonte à 1988, portée par les pays de l’ex-Bloc communiste, tels que la Roumanie et la Hongrie. La deuxième a vu le jour en 2014 avec la Suède, suivie plus récemment, en 2024, par l’Espagne et l’Irlande. Désormais, plusieurs nations européennes, parmi lesquelles la Belgique, la France, la Finlande et possiblement le Portugal, pourraient prochainement rejoindre cette liste.

Sur le plan mondial, la reconnaissance de l’État palestinien connaît un soutien majoritaire, avec 148 des 193 pays membres de l’ONU déjà favorables. Ce groupe inclut une large part des pays africains, asiatiques et sud-américains. Toutefois, des États influents, comme les États-Unis, n’ont toujours pas franchi ce pas, limitant par là même les perspectives globales. Le Canada et l’Australie pourraient néanmoins envisager cette reconnaissance lors de cette Assemblée générale des Nations Unies, que beaucoup qualifient déjà d’historique.

Un compromis à la belge

Au sein de son gouvernement, la Belgique a trouvé un compromis pour définir sa position sur ce dossier sensible. Tout en annonçant des sanctions ciblées tant à l’encontre d’Israël que du Hamas, notre pays s’engage également à soutenir une reconnaissance conditionnelle de l’État palestinien. Une décision qui pourrait avoir un effet d’entraînement au sein de l’Union européenne, incitant d’autres États à suivre cet exemple.

Reste à voir si cette reconnaissance symbolique, renforcée par le soutien majoritaire des nations membres, permettra de placer la Palestine au cœur des débats internationaux et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la paix et la stabilité dans cette région en proie à des conflits depuis des décennies.

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