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Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué ce mardi l’intention du gouvernement belge de reconnaître l’État palestinien.
Dans la nuit de lundi à mardi, le gouvernement fédéral s’est accordé sur une reconnaissance de la Palestine. Cette décision n’entrera toutefois en vigueur qu’une fois le dernier otage libéré de Gaza et le Hamas démilitarisé.
« Cette position de principe est pleinement conforme au droit international, aux résolutions de l’Onu et à la protection de la solution à deux États, et représente un soutien essentiel à l’instauration d’une paix juste et durable », a écrit le ministère palestinien des Affaires étrangères ce mardi. « Il est essentiel d’intensifier les efforts concrets pour mettre fin aux crimes de génocide, de déplacements forcés, de famine et d’annexion commis par Israël, tout en ouvrant un véritable horizon politique pour résoudre le conflit et mettre fin à l’occupation israélienne de l’État de Palestine. »
Israël condamne l’accord
Le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben-Gvir, qui est interdit de séjour sur le territoire belge en raison de son statut de colon violent, a réagi dans les médias locaux à l’accord adopté par la Belgique sur le conflit israélo-palestinien.
« La Belgique est tombée dans le piège du Hamas », a-t-il déclaré ce mardi matin à la radio israélienne, note le correspondant de VRT Radio 1, Sander van Hoorn. « Nous avons tenté de faire la paix avec les Palestiniens. Nous nous sommes retirés de Gaza en 2005. Qu’avons-nous obtenu ? Des roquettes et du terrorisme », précise le ministre, toujours cité par la VRT.
Dans un communiqué, il a également condamné le projet de la Belgique de reconnaître la Palestine comme État sous conditions, selon De Standaard. « Les pays européens qui succombent à la naïveté et cèdent aux manipulations du Hamas finiront par devenir eux-mêmes victimes du terrorisme. Au lieu de récompenser le terrorisme, le monde libre doit s’unir contre lui. »



















