Partager:
Les États-Unis de Donald Trump veulent imposer des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations chinoises. La Chine promet de répondre à ces mesures.
La Chine a dénoncé vendredi un "chantage" et promis de prendre "toutes les contre-mesures nécessaires" après que le président américain Donald Trump ait déclaré qu'il imposerait des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations chinoises.
Guerre contre le fentanyl
Depuis début février, tous les produits chinois sont visés par 10 % de droits de douane additionnels, auxquels Pékin a répondu par des surtaxes ciblées sur les exportations américaines.
Jeudi, Donald Trump a annoncé que les taxes sur les importations chinoises seraient encore plus élevées à compter du 4 mars. Le président accuse la Chine, de même que le Canada et le Mexique, de favoriser l'entrée du fentanyl, un opioïde de synthèse, aux États-Unis. "Tant que ce fléau continuera ou ne sera pas sérieusement endigué, les droits de douane annoncés (à l'encontre du Canada et du Mexique) entreront en vigueur le 4 mars" et "la Chine se verra également imposer un droit de douane supplémentaire de 10 % à cette date", a-t-il assuré sur son réseau Truth Social jeudi.
C'est typiquement ce qu'on appelle fuir ses responsabilités
"C'est typiquement ce qu'on appelle vouloir rejeter la faute sur autrui et fuir ses responsabilités", a répliqué vendredi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, en réaction à l'argument de Donald Trump sur le fentanyl. "La Chine est l'un des pays dont la politique de lutte contre les stupéfiants est la plus stricte et la plus complète au monde" et elle coopère activement "avec les États-Unis et d'autres pays du monde" à ce sujet, a-t-il souligné. "Si les États-Unis s'obstinent à aller dans cette voie, la Chine prendra toutes les contre-mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes."
Le ministère chinois des Affaires étrangères a, de son côté, accusé Washington de "chantage" et averti que les nouveaux droits de douane auraient "un grave impact sur le dialogue" bilatéral antidrogue.


















