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« Je ne suis pas membre du jury », faisait premièrement remarquer Maxime Prévot, invité de 7h50 ce matin sur bel RTL, avant de donner son sentiment sur le sujet. S’il « pense qu’on doit reconnaître à Monsieur Trump de s’être impliqué dans beaucoup de conflits ces derniers temps. De là à considérer que la conclusion soit le prix Nobel pour la paix, il y a un pas que personnellement, je ne franchirai pas », a-t-il expliqué.
Parce que son accord sur l’est du Congo n’est pas appliqué
Pourquoi ? Car « il liste par exemple aussi, parmi ses faits d’armes, le fait d’avoir obtenu un accord de paix à l’est du Congo. Je constate que depuis que ça a été signé dans le bureau ovale à Washington, la situation sur le terrain est pire que jamais. Donc il ne faut pas confondre une initiative qui est porteuse de beaucoup d’espoir et qui a le mérite d’exister grâce à des accords signés et leur mise en œuvre concrète sur le terrain qui tarde à venir et où la situation de conflit est plus aiguë que jamais. Les femmes continuent à être violées chaque jour, les enfants sont brutalisés, des corps sont mutilés et donc il nous faut continuer de mettre les spotlight sur cette situation au Congo, au Soudan et dans d’autres zones de conflit », selon le ministre des Affaires étrangères.
Rester vigilant et critique
Quant à son opinion personnelle sur Donald Trump, cet accord Israël-Hamas ne va rien y changer : « J’ai l’opinion qui est la mienne de l’action du président Trump. Les États-Unis sont une grande nation, ont toujours été un allié de l’Europe et de la Belgique, et resteront un allié de l’Europe et la Belgique. Il faut éviter évidemment que celui-ci se comporte avec mépris à l’égard des pays européens, avec une agression tarifaire qui va fragiliser notre croissance économique et donc appauvrir nos populations. Je pense qu’on doit rester vigilant et critique », a-t-il estimé.


















