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L'aide humanitaire envoyée à Gaza fait l'objet de convoitises dans l'enclave palestinienne et des bandes tentent de la piller pour la revendre au marché noir, craignaient les Nations unies mardi.
Des camions qui convoient ces biens de nécessité sont parfois arrêtés quelques centaines de mètres seulement après avoir passé la frontière, et dépouillés, a dépeint Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
"Il est compréhensible que des personnes désespérées prennent ce qu'elles peuvent", a poursuivi M. Laerke. Par contre, que les biens dérobés atterrissent sur le marché noir, "cela ne devrait jamais arriver".
Ces événements sont liés à la déliquescence de l'ordre public, qui s'affaiblit depuis plus de quatre mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza. La police a pratiquement disparu des rues.
Le porte-parole de l'Ocha a néanmoins rejeté l'idée d'armer les convois onusiens. Ce n'est pas de cette manière que l'Onu travaille, a-t-il opposé.
La nourriture et l'eau manquent cruellement dans l'enclave palestinienne. L'Ocha et d'autres organisations accusent Israël de bloquer l'aide médicale et humanitaire.



















