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Le chancelier allemand souhaite boycotter l’Eurovision si Israël ne peut pas y participer : « Ils font tout simplement partie du concours »

Par RTL Info avec Belga
Le chancelier allemand Friedrich Merz a appelé l’Allemagne à boycotter l’Eurovision si Israël en était exclu. Alors que l’UER doit bientôt se prononcer sur la participation du pays au concours prévu à Vienne, le débat divise les diffuseurs européens, entre défense du caractère apolitique de l’événement et pressions liées au conflit au Proche-Orient.

Le chancelier allemand Friedrich Merz souhaite que l’Allemagne boycotte le concours Eurovision de la chanson si Israël n’est pas autorisé à y participer. Dans une interview accordée à la chaîne publique ARD, Merz a qualifié de « scandaleux » le fait que la participation d’Israël soit remise en question. « Israël fait tout simplement partie de l’Eurovision », a-t-il déclaré.

L’Union européenne de radio-télévision (UER) prévoit de soumettre début novembre au vote des pays participants la question de la présence d’Israël lors de la prochaine édition, qui se tiendra à Vienne. L’an dernier, de vives protestations avaient déjà éclaté contre la participation israélienne.

On ignore encore si la prise de position de Merz aura un impact sur la participation de l’Allemagne. En principe, c’est la chaîne publique ARD qui est responsable de la sélection allemande au concours.

Les positions divergent en Europe quant à la présence d’Israël à l’Eurovision. Le Danemark a déclaré la semaine dernière qu’il était opposé à tout boycott. La chaîne publique DR a rappelé que « cet événement culturel européen réunit depuis 1956 les pays à travers la musique » et souhaite que cela reste ainsi.

Pour la Belgique, c’est la RTBF qui doit se prononcer. Sa position n’est pas encore connue. « La question se pose de savoir si le concours Eurovision peut encore être ce qu’il prétend être : une scène apolitique et fédératrice où les artistes participent au nom de leur radiodiffuseur public, et non de leur gouvernement », a rappelé la ministre flamande des Médias, Cieltje Van Achter (N-VA), la semaine dernière.

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