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Mauvaise nouvelle pour les voyageurs : Ryanair arrête trois aéroports espagnols dès l’hiver 2025

Par RTL info avec Belga
Ryanair va supprimer plus d’un million de sièges cet hiver en Espagne et cesser de desservir plusieurs aéroports régionaux, dont Saint-Jacques-de-Compostelle, Vigo et Tenerife Nord. La compagnie low cost dénonce des « taxes aéroportuaires excessives ».

Ryanair a annoncé mercredi une réduction de 16 % de sa capacité en Espagne, notamment l’arrêt des dessertes des aéroports de Saint-Jacques-de-Compostelle, Vigo et Tenerife Nord en raison de « taxes aéroportuaires excessives », une « stratégie d’extorsion » dénoncée par le gestionnaire des aéroports espagnols Aena.

La compagnie aérienne irlandaise low cost et le gouvernement espagnol de gauche sont en conflit ouvert depuis novembre 2024, lorsque Ryanair s’est vue infliger une amende de plusieurs millions d’euros par Espagne, l’un de ses principaux marchés, pour des pratiques frauduleuses, comme le fait de faire payer les bagages à main.

« Ryanair, la première compagnie aérienne d’Espagne, a annoncé aujourd’hui (…) qu’elle réduirait sa capacité pour l’hiver 2025 » de « plus d’un million de sièges en hiver (…) en raison des taxes aéroportuaires excessives et non compétitives appliquées par l’opérateur aéroportuaire monopolistique Aena », a annoncé l’entreprise dans un communiqué.

La compagnie arrête de desservir Saint-Jacques-de-Compostelle et suspend les dessertes de Vigo et Tenerife Norte, ferme les liaisons pour l’hiver avec Valladolid et Jerez et réduit ses capacité dans d’autres aéroports régionaux, notamment certaines liaisons avec les îles Canaries.

« Ces réductions nuiront surtout aux aéroports régionaux espagnols, déjà vulnérables, et entraîneront inévitablement une perte d’investissements, de connectivité, de tourisme et d’emplois dans l’Espagne régionale, étant donné que de nombreuses liaisons ne seront pas rentables économiquement », a poursuivi Ryanair.

Ryanair avait déjà supprimé environ un million de sièges pour l’été, en raison des tarifs d’Aena, détenu à 51 % par l’État et propriétaire de 46 aéroports dans le pays.

Dans un communiqué très virulent, le président d’Aena, Maurici Lucena, a répondu en affirmant que « si les aéroports espagnols évoluaient au rythme des exigences, des pleurnicheries, des subterfuges et de l’insupportable stratégie d’extorsion de Ryanair (…) ils cesseraient de bien fonctionner ».

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