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Après la tempête qui a balayé la Libye, la question du soutien international se pose. Est-ce que nos équipes B-Fast pourraient par exemple aller sur place ?
La réponse est non. Tous simplement parce que le cadre légal qui encadre les interventions des équipes B-Fast est très clair. On ne peut envoyer ni des hommes, ni des médicaments dans une zone où il y a un conflit armé. Et en Libye, il y a des affrontements récurrents entre factions rivales et les institutions politiques sont divisées et instables. La Belgique n’a donc même pas proposé son aide à la Libye, qui d’ailleurs ne l’a pas demandée.
D’autres pays l’ont fait à titre individuel, comme la France qui propose d’installer un hôpital de campagne. Les autorités libyennes préfèrent d’abord travailleur seules et surtout avec leurs pays frères. Certains envoient déjà des équipements, c’est le cas de l’Egypte, de l’Algérie et de la Turquie qui depuis 24 heures envoient des hommes et du matériel. C’est aussi le cas d’organisations internationales, comme la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge qui interviennent de plus en plus auprès des équipes de secours. Mais, tout cela se fait avec grande difficulté, compte tenu de la complexité de s’organiser dans ces zones sinistrées.
La tempête Daniel et les inondations qui ont suivi dans la ville de Derna ont causé plus de 5.000 morts. L'agence des migrations de l'Onu a par ailleurs indiqué mercredi qu'il y avait au moins 30.000 déplacés.


















