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Voiture bélier sur un marché de Noël à Magdebourg : vers un procès pour le médecin saoudien qui avait foncé sur la foule

Par RTL info avec AFP
Le médecin saoudien suspecté d’avoir foncé sur la foule du marché de Noël de Magdebourg en décembre, tuant six personnes, a été renvoyé devant le tribunal, qui décidera de la tenue de son procès. L’homme est également accusé de tentative de meurtre dans 338 autres cas. 

Le médecin saoudien, auteur présumé de l’attaque à la voiture bélier sur le marché de Noël de Magdebourg (est) le 20 décembre, a été renvoyé devant le tribunal qui devra approuver la tenue d’un procès, a annoncé mardi le parquet de Naumbourg (est).

Taleb Jawad al-Abdulmohsen a été inculpé pour le meurtre de six personnes et tentative de meurtres dans 338 cas, a-t-il précisé.

L’objectif du suspect, qui exerçait en Allemagne avec le statut de réfugié, était de tuer le plus de personnes possibles, selon le ministère public. Il aurait agi seul.

Cette attaque mortelle avait replacé l’immigration et la sécurité au coeur de la campagne pour les législatives anticipées du 23 février, l’opposition dénonçant le manque de fermeté de la coalition de centre-gauche du chancelier Olaf Scholz.

En pleine période de fêtes de fin d’année, un vendredi soir, le suspect avait foncé au volant d’une puissante voiture sur la foule du marché de Noël de cette ville proche de Berlin.

Selon les enquêteurs, il aurait agi par frustration, voulant dénoncer ce qu’il estimait être un manque de soutien des autorités allemandes chargées de l’asile aux réfugiés saoudiens ayant comme lui rompu avec leur pays.

Décrit à la mi-janvier comme « mentalement perturbé », à « l’islamophobie marquée » et influencé par « les idéologies d’extrême droite » par la ministre allemande de l’Intérieur de l’époque, Nancy Faeser, Taleb Jawad al-Abdulmohsen, très actif sur les réseaux sociaux, avait multiplié les signaux inquiétants avant l’attaque.

Cet homme arrivé en Allemagne en 2006 ne cachait pas ses opinions radicalement hostiles à l’islam, religion avec laquelle il avait rompu, ni ses penchants pour les récits conspirationnistes d’extrême droite sur une « islamisation » de l’Europe.

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