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M. Xi a pourfendu une « mentalité de guerre froide » et « les actes d’intimidation » à l’œuvre actuellement, selon lui, dans une référence à peine voilée à Washington. M. Poutine a une nouvelle fois accusé l’Occident d’avoir provoqué le conflit en Ukraine.
M. Xi a présidé le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin. Les chefs d’État et de gouvernement de dix États membres et de 16 pays partenaires et observateurs se sont retrouvés dans la mégapole. Le sommet, le premier depuis le retour de Donald Trump, s’est tenu dans un contexte de crises multiples : guerre en Ukraine, droits de douanes américains sur les produits chinois et indiens ou querelle nucléaire iranienne.
Pékin a trouvé dans le sommet, décrit comme le plus important par sa participation depuis la création de l’OCS en 2001, « l’occasion de structurer davantage une diplomatie tournée vers les puissances non-occidentales, au service de son ambition de leadership et de sa rivalité avec Washington », dit à l’AFP Mathieu Duchâtel, du programme Asie à l’Institut Montaigne.
Pour Moscou, le sommet représentait « un moyen d’afficher à l’international que son isolement par les États-Unis, l’Europe et le Japon reste relatif malgré l’invasion de l’Ukraine », poursuit l’expert.
M. Xi a plaidé pour une « gouvernance (mondiale) plus juste et raisonnable », a contrario de l’actuelle « mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs (et des) actes d’intimidation ». M. Poutine a défendu l’offensive russe en Ukraine, justifiée par « un coup d’État en Ukraine, qui a été soutenu et provoqué par l’Occident », et par les « efforts constants de l’Occident pour entraîner l’Ukraine dans l’Otan ».


















