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La Saint-Valentin est une période chargée pour les fleuristes. Dans sa boutique, Sophie s’attend à voir arriver les clients en masse. "Les roses rouges et les roses blanches sont souvent les plus chères, notamment en fonction des périodes, explique la jeune femme. À la Saint-Valentin, la rose rouge, ça explose!"
Les prix montent en fonction de la demande. Une demande forcément accrue aux alentours de 14 février. Mais cette année, la hausse de l’énergie s’est aussi invitée. Les roses demandent beaucoup de lumière et de chaleur. "Pour une production de roses, il faut quand même compter environ deux mois pour avoir une nouvelle fleur, indique Robert Marion, grossiste en fleurs. Cette fleur varie en fonction de la hauteur de la tige, selon la grosseur du bouton, ou suivant la variété."
Face à la hausse, des producteurs ont arrêté leur activité. Les autres continuent en répercutant le coût de l'énergie sur le prix de vente. L'augmentation peut aller de 20% au double. "Certains prix ont doublé voire quadruplé, on ne peut pas éviter l’augmentation, se désole Wim Scheers, gérant de pépinière. En décembre, j’ai eu une facture d’énergie de 300 000€ pour un seul mois, contre 100 000€ l'an dernier dernier."
Malgré ce constat, la vente de roses ne devrait pas d’être trop impactée. "Quand quelqu'un voit quelque chose de beau, il l’achète, analyse Robert Marion, grossiste et gérant de boutique. C’est un fait: si le bouquet est joli, il le prendra."
Et pour les petites bourses, mieux vaut choisir des roses avec des tiges plus courtes. Elles permettront d’offrir un joli bouquet à un prix raisonnable.
