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Le patron du Parti Socialiste, Ahmed Laaouej, tente la piste d’une coalition de gauche pour le gouvernement régional. Une première réunion a lieu ce mardi soir, qui est invité autour de la table ?
Le président du Parti Socialiste, Ahmed Laaouej, explore la possibilité de former une coalition de gauche pour le futur gouvernement régional bruxellois. Une première réunion s’est tenue ce mardi soir, à l’initiative du PS. Autour de la table, côté francophone, Ahmed Laaouej a convié le PTB et le parti Écolo. Du côté néerlandophone, les formations invitées sont Groen (les Verts flamands), Vooruit (les socialistes flamands) ainsi que la Team Fouad Ahidar.
Sur le papier, cette coalition dite « de gauche » est arithmétiquement viable : elle dispose d’une majorité au Parlement bruxellois, et ce, dans chacun des groupes linguistiques. Mais en pratique, aucun accord n’a encore été conclu. La réunion de ce mardi, qui a débuté à 18 heures au Parlement bruxellois, marque le lancement d’un premier tour de discussions préliminaires.
Nous avons pu recueillir la réaction de l’un des participants : le président de la Team Fouad Ahidar : « Pour moi, c’est très sérieux. Après 11 mois, enfin, on se met autour de la table », commence Fouad Ahidar. Il détaille : « Aujourd’hui, on va nous présenter des chiffres pour montrer ce qui est le plus important : voir comment on peut obtenir un budget en équilibre d’ici cinq ans. Mais au moins, essayer de trouver une solution sans faire d’austérité. Donc ça a l’air d’être concret ».
Le président de parti souligne qu’il participera à la réunion avec sérieux, sans s’engager d’emblée : « On va aller écouter. Aujourd’hui, plusieurs partis sont présents. Et d’après les comptes qu’on a faits, il y a une double majorité. Donc ça m’a l’air d’être sérieux ».
Une initiative libérale attendue ce mercredi matin
En parallèle, une autre dynamique politique se dessine. Le Mouvement Réformateur prépare également son offensive pour tenter de débloquer la situation à Bruxelles. Le chef de file bruxellois du MR, David Leisterh, accompagné du président Georges-Louis Bouchez, présenteront ce mercredi matin une déclaration de politique régionale.
Ce document, rédigé en interne par le MR sans concertation avec d’autres partis, propose une approche différente : élaborer d’abord un programme, puis chercher une majorité pour le soutenir. Une stratégie inverse à celle menée par le PS, qui privilégie les échanges multilatéraux dès le départ.
Ainsi, en l’espace de 24 heures, deux initiatives majeures – l’une à gauche, l’autre à droite – tentent de sortir Bruxelles de l’impasse politique. Mais malgré ce regain d’activité, le blocage demeure entier… 352 jours après les élections régionales.
