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La façade d’une maison criblée de balles à Saint-Gilles : « Nous sommes en danger », avertit le bourgmestre Jean Spinette

Par RTL info avec Belga
Une maison familiale a été criblée de balles dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Gilles. Si aucun blessé n’est à déplorer, les faits ravivent les inquiétudes liées au trafic de drogues dans la commune. Le bourgmestre Jean Spinette alerte sur une situation qu’il juge de plus en plus préoccupante pour la sécurité des habitants.

La façade d’une habitation de Saint-Gilles, en Région bruxelloise, a été la cible de coups de feu durant la nuit de vendredi à samedi. C’est ce qu’ont rapporté plusieurs médias, et cette information a été confirmée par la police locale de Bruxelles-Sud (Anderlecht/Saint-Gilles/Forest).

L’incident n’a fait aucun blessé.

Des jeunes impliqués dans le trafic de drogues

Les coups de feu ont été tirés vers 3h du matin samedi dans la rue du Métal à Saint-Gilles. Plusieurs balles ont perforé la façade et les vitres d’une maison familiale, mais personne n’a été blessé. La police de Bruxelles-Sud a immédiatement établi un périmètre de sécurité après les faits et le parquet de Bruxelles a été informé. Le laboratoire de la police judiciaire fédérale s’est rendu sur place pour procéder aux constatations nécessaires.

Le bourgmestre de Saint-Gilles monte au créneau

Dans plusieurs médias, le bourgmestre de Saint-Gilles, Jean Spinette, établit un lien avec le milieu de la drogue. Selon lui, les jeunes qui vivent dans la maison touchée se sont vu imposer l’année dernière une interdiction de se rendre sur la place Bethléem parce qu’ils étaient impliqués dans un trafic de drogue. « Il est temps de prendre conscience collectivement de la situation, déclare-t-il dans Het Laatste Nieuws. Une action rapide est indispensable, car cela risque de très mal se terminer ».

Jean Spinette insiste et appelle à un sursaut. « Il faut que tout le monde se réveille : nous sommes en danger », affirme-t-il, décrivant une situation « épouvantable » pour les riverains : « La peur étreint tout le monde ».

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