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La Région bruxelloise a égalé ce lundi, et va battre ce mardi, le triste record de 541 jours sans gouvernement de plein exercice en Belgique, jusqu’ici détenu par l’État fédéral pour la période entre les élections de juin 2010 et l’avènement du gouvernement Di Rupo en décembre 2011.
Problème : cela a des conséquences directes. Des citoyens organisaient ce lundi matin un rassemblement, faisant passer leurs messages aux politiques. « Le record de la honte, une catastrophe sociale » : ce sont les termes qui sont utilisés par les manifestants pour qualifier l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement bruxellois.
La capitale qui tourne pour l’instant, on le rappelle, avec un gouvernement en affaires courantes : cela veut dire que l’exécutif sortant peut gérer le quotidien mais ne peut pas aborder de nouvelles dépenses ni prendre de grosses décisions importantes.
En bref, c’est un peu comme si la région bruxelloise tournait au ralenti et ça a un impact direct sur les citoyens. Leur message ce lundi, c’est de demander aux partis bruxellois de trouver une solution pour tenter de former un gouvernement et, pour eux, cela doit passer par une méthode radicale.
« La méthode actuelle ne fonctionne pas, donc la proposition qu’on a faite, c’est un conclave : ils s’enferment et ils négocient au finish sur toute une série de sujets qui doivent avancer et le fait de s’enfermer et de négocier au finish fait qu’il y a une date d’atterrissage claire pour donner des perspectives à la région », propose Nicolas Hemeleers, membre du collectif « Respect Brussels ».
















