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Les occupants d'un squat au numéro 89 de la rue de la Loi, à Bruxelles, n'ont pas l'intention de quitter les lieux. En pourparlers avec le propriétaire, ils attendent qu'une solution se dessine et espèrent également que les pouvoirs publics leur proposent une issue "pérenne", a fait savoir dans un communiqué envoyé mercredi soir le collectif 'Stop à la crise de l'accueil'.
Plus tôt dans la journée une information contradictoire laissait entendre que les occupants étaient finalement prêts à partir d'ici la fin de ce week-end.
Une porte-parole du collectif a démenti cette hypothèse et souligne que "les habitants du lieu n'ont toujours pas été notifiés d'une décision d'expulsion par des huissiers".
Par ailleurs, des discussions avec le propriétaire du bâtiment, l'agence Atenor, se poursuivent afin de voir si une solution de relogement peut être trouvée. Les habitants n'ont nullement l'intention de quitter l'édifice avant que ces négociations n'aboutissent ou qu'une solution pérenne ne soit trouvée par Fedasil ou les pouvoirs publics", conclut le collectif.
Les occupants, qui séjournent dans ce bâtiment vide de la rue de la Loi, voisin du siège du CD&V, depuis fin avril, dénoncent la décision de la secrétaire d'Etat à l'Asile Nicole De Moor de ne plus accorder de place d'accueil aux hommes seuls demandant une protection internationale.
Le collectif s'est tourné vers la justice pour contraindre la secrétaire d'Etat et Fedasil à prendre en charge l'exploitation du bâtiment. In fine, la justice de paix bruxelloise avait fixé au 31 août l'échéance à laquelle les squatteurs devaient avoir quitté les lieux.
Les activistes avaient dans un premier temps décidé de se conformer à cette décision, avant de faire marche arrière à la suite du déploiement de forces de l'ordre à la gare du Midi et de l'annonce du refus d'accueillir des hommes seuls.
On est en train de légaliser le squat ! On fait d'abord faire respecter la loi, puis on s'occupe de la "crise de l'accueil" !
roger rabbit