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Ce vendredi matin, le procès de Thijs D.W s’ouvrait au palais de justice d’Audenarde. Début 2024, cet instituteur de maternelle, salué pendant de nombreuses années pour son travail, avait été arrêté pour des faits particulièrement horribles : ce dernier doit maintenant répondre de ses actes d’abus sexuels sur au moins 16 enfants de 2 à 5 ans et demi.
Au moins 33 parties civiles, dont des proches des victimes, les établissements scolaires et Child Focus, ont porté plainte contre le trentenaire. L’homme est accusé de viol, d’agression sexuelle sur mineurs, d’attentat à la pudeur et de possession et de diffusion d’images d’abus sexuels sur mineurs.
Ces faits se sont déroulés entre les murs de plusieurs écoles de la région de Grammont. Thijs D.W avait un mode opératoire bien précis, comme le révèlent nos confrères de HLN : il accompagnait des enfants dans les toilettes, les déshabiller, les violer et filmait la scène avant de diffuser les contenus sur le dark web.
L’homme a été intercepté grâce à la police… américaine : ces derniers ont intercepté une vidéo lors d’un contrôle sur le dark web. La géolocalisation permet de conduire l’équipe jusqu’à la Flandre et la police belge prend alors le relais. La vidéo montre le mur vert vif d’une infirmerie, ce qui conduit les enquêteurs à l’école primaire De Springplank : le suspect est alors confondu grâce au tatouage qu’il arbore sur le bras.
Les enquêteurs ont découvert plus de 5.000 images d’abus sexuels sur mineurs dans son ordinateur. Le suspect a avoué les faits : il filmait et envoyait ses abus à d’autres pédophiles, en échange d’autres photos et vidéos.
