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Des élèves de sixième primaire ont suivi une formation à la sensibilisation des batraciens durant leur période de migration. Nombreux sont ceux qui se font écraser sur nos routes, c'est pourquoi des systèmes sont mis en place.
Les amphibiens sortent doucement de leur hibernation. Leur migration vers les zones humides commence et c'est souvent un parcours semé d’embûches.
Pour les aider à traverser la route en toute sécurité, un barrage de 600 mètres a été placé au début de cette année sur la partie de l'avenue Louis Goblet qui traverse le bois de Baudour, dans la commune de Saint-Ghislain.
Les tritons, grenouilles et autres batraciens sortent du bois pour traverser cette route et rejoignent ensuite la mare qui se trouve de l'autre côté. Une traversée qui débute en février jusqu'en avril, ensuite, les amphibiens quittent leur lieu de production pour regagner la forêt.
Les élèves de sixième primaire de l’école du Parc, accompagnés par les animateurs du Contrat de Rivière de la Haine et de Natagora, ont eu l’occasion d'aller sur le terrain et d'être sensibilisés à la problématique et de tenter d'observer ces petits migrateurs.
"Ils se font moins écraser que s'ils traversent tout seuls et comme ça, ils peuvent se reproduire", "Ils sont importants. Ils mangent et sont aussi des proies pour les prédateurs", "S'ils se font écraser à chaque fois qu'ils traversent, il y aura peut-être moins d'espèces", rapportent les enfants sur base de ce qu'ils ont appris.
Cette action, portée en collaboration par le Contrat de Rivière Haine, Natagora Centre-Ouest Hainaut et le service aménagement du territoire et le PCDN de la commune de Saint-Ghislain comprend un temps d’observation et de mise en situation pour la traversée en toute sécurité des amphibiens ainqui qu'une animation pédagogique en classe pour approfondir leurs connaissances.
Les dangers de ces écosystèmes sont notamment abordés. "On retrouve les espèces exotiques envahissantes qui peuvent prendre leur place ou se nourrir des larves de ns batraciens à nous, les pesticides dans les champs qui finissent dans les mares naturelles et qui vont tuer toute la nourriture dont les batraciens ont besoin", détaille Corenti Eeckout, coordinateur adjoint du Contrat de Rivière Haine.
Cette sensibilisation de la jeune génération aidera peut-être à préserver les richesses de notre patrimoine naturel.


















