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Au musée Curtius à Liège, des trésors du passé revivent grâce à l’impression 3D

À Liège, c’est un endroit bien connu des habitants : le musée Curtius, en plein centre-ville. Là-bas, les conservateurs utilisent l’impression 3D pour redonner forme à certains objets oubliés. Mais comment fonctionne cette technologie ?

Au troisième étage du musée Curtius, un sabre ne disposait que de sa lame. Et pourtant, sa poignée blanche a été reconstituée à l'aide d'une imprimante 3D.

Loïc Servais, conservateur du département des armes, explique : "On n'avait plus que la lame et le fourreau. Nous avons pu, sur base d'une photo, modéliser la poignée de sabre qui est ici, l'imprimer en trois dimensions et recomposer l'objet en entier pour donner une meilleure idée au public de la conformation générale de l'objet".

Pour réaliser ces modèles 3D, les objets sont d'abord scannés pendant plusieurs heures, à l’aide d’un matériel dans lequel le musée a choisi d’investir pour offrir une expérience complète à ses visiteurs.

Mais ce type de technologie est très sensible. "Il suffit qu'une poussière passe près du modèle, et il va la scanner comme un objet. Elle apparaît dans le scan final, donc il faut aller éliminer tous ces éléments inutiles", précise Karim Rezgui, infographiste. Et après l'étape du scan, place à l'impression, couche par couche.

Gérald Micheels, spécialiste des technologies visuelles, explique le fonctionnement : "Cette impression va monter petit à petit, et elle va mettre des couches, des couches, des couches. C'est une impression très lente".

Le sabre, équipé de sa nouvelle poignée, est exposé au musée durant tout le mois de mars.

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