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Les habitants de Juprelle ont vu, ce mardi après-midi, de nombreux policiers. Ils étaient à la recherche d'un détenu de la prison de Lantin, qui s'est échappé au moment de son transfert.
À ce stade, les informations sur l'individu sont rares, même du côté de la bourgmestre de l'entité, Christine Servaes. Elle est en colère, elle regrette de ne pas avoir été mise au courant de la situation. Elle a appris qu'une évasion avait eu lieu grâce à des habitants. "À 15h30, on m'a averti sur les réseaux sociaux. J'ai appris cela comme ça. J'ai sonné au poste de police de Juprelle, qui n'était pas au courant. C'est quand même interpellant", témoigne-t-elle.
Comment l'expliquer ? "Je n'en sais rien, il y a eu une mauvaise communication. Je pense que c'est inadmissible et on doit en tirer des leçons", nous répond la bourgmestre.
La bourgmestre n'a pas plus d'informations sur le profil de l'évadé. "J'étais vraiment en colère, parce qu'à 70 mètres de la prison, il y a une école et c'était la sortie des classes", insiste Christine Servaes.
Pour l'heure, le détenu menotté et pieds nus reste introuvable.
La bourgmestre est responsable de la police administrative, mais n'exerce aucune fonction et n'a aucun pouvoir sur les aspects judiciaires. Il y avait des policiers en grand nombre, donc nul besoin d'une mesure administrative. Ils (elles) se disent un peu vite "chef(fe)s" de la Police
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