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« Une guerre qu’on doit mener » : pourquoi les gares de Liège étaient-elles pleines de policiers ce vendredi ? D’autres villes du pays vont suivre

Par RTL info avec Vincent Jamoulle et Julien Raway
80 policiers ont été mobilisés à Liège dans le cadre de la deuxième action « grande ville » ce vendredi. La première avait été organisée à Bruxelles. Cette opération conjointe entre forces de l’ordre locales, police fédérale et Securail vise à lutter contre le trafic de drogue et la criminalité dans les transports.

Une importante opération policière s’est tenue ce vendredi à Liège, entre 14h et 23h. Pas moins de 80 agents – issus de la police locale, de la police fédérale et de Securail – ont été déployés principalement autour et à l’intérieur de la gare des Guillemins, mais aussi à celle de Saint-Lambert et à bord des trains. Cette action ciblée s’inscrit dans le cadre d’une série d’interventions contre la criminalité organisée, notamment le trafic de stupéfiants.

Zones sensibles sous haute surveillance

La présence policière a été renforcée dans des lieux jugés sensibles. Objectif : dissuasion, contrôles, fouilles et présence visible pour renforcer le sentiment de sécurité.

« Le premier bilan est très positif, » a déclaré Philippe Fassotte, inspecteur principal de la police du chemin de fer à Liège. « Il y a un sentiment de sécurité, des passagers satisfaits de voir autant d’effectifs policiers. Sur les thématiques du trafic de stupéfiants, de la détention illégale ou du séjour irrégulier, les résultats sont déjà très probants (…) Je pense que nous sommes sur la bonne voie. »

Même si aucun chiffre précis n’a encore été communiqué, plusieurs interpellations ont été effectuées et des stupéfiants saisis. Les forces de l’ordre se montrent satisfaites de la coordination entre les différents services.

« On ne peut pas perdre »

Bernard Quintin, ministre de l’Intérieur, s’est rendu sur place pour observer le déploiement des troupes et rappeler l’enjeu de ces opérations : « C’est une guerre qu’on doit mener. Elle est longue, mais c’est une guerre qu’on ne peut pas perdre, donc on doit mener toutes les batailles. »

Après une première opération menée à Bruxelles, qui avait abouti à 46 interpellations et 150 procès-verbaux, cette action à Liège marque la deuxième intervention de grande envergure dans le cadre d’un plan national de lutte contre la criminalité organisée. Ces actions sont appelées à devenir régulières dans d’autres grandes villes du pays, combinant présence sur le terrain, coopération entre services et lutte ciblée contre les réseaux criminels.

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