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Dix jours après que des policiers aient abattu Adamo Conde à Namur, le parquet namurois a communiqué mercredi sur les premiers devoirs d’enquête. Une lame a été retrouvée sur un véhicule qui se situait sur les lieux. Des vérifications sont en cours pour déterminer si celle-ci a été utilisée par le suspect lors des faits survenus le 14 décembre.
Ce jour-là, Adamo Conde a été abattu par la police à Namur. Du gaz lacrymogène avait été utilisé pour tenter de maîtriser l’individu, sans succès. Trois policiers avaient alors fait usage de leur arme de service après que quatre de leurs collègues aient été sérieusement blessés par l’individu, qui était possiblement armé.
Peu de temps après les faits, une lame a été retrouvée sur un véhicule qui se situait sur les lieux. Des vérifications sont en cours pour déterminer si celle-ci a été utilisée par le suspect lors des faits. Une analyse des images des caméras de surveillance présentes sur les lieux est également en cours afin de vérifier si les faits ont été filmés. Les policiers ne disposaient pas de bodycam. Des analyses ADN, toxicologiques et balistiques ont été sollicitées. Ces différents devoirs sont toujours en cours.
Les policiers blessés sont tous sortis de l’hôpital, avec des incapacités de travail. Un médecin légiste a été désigné par le juge d’instruction pour examiner les blessures des policiers concernés et déterminer l’étendue des incapacités. Le stress team a été activé au sein de la zone de police de Namur.
Dans l’intérêt de l’enquête, le parquet de Namur ne communiquera pas davantage d’informations à ce stade.
Une bagarre au couteau avait été signalée par des témoins à la jonction de la rue de la Pépinière et du boulevard du Nord à Namur le 14 décembre vers 22h18. Quatre équipes de police de la zone de police de Namur s’étaient rendues sur les lieux. Sur place, les policiers avaient constaté qu’un véhicule était bloqué par une personne très agressive.
Lors de la tentative d’interpellation, quatre policiers avaient été sérieusement blessés par le suspect, qui était possiblement armé. Une autre personne, en possession d’un couteau, avait également été interpellée. Son audition a permis d’en apprendre plus sur le contexte et le déroulement des faits.
Le suspect, né en 1991, est décédé. Le dossier a directement été mis à l’instruction pour déterminer si l’usage des armes de service par les policiers était conforme à la loi. L’enquête a été confiée au Comité P et à la Police judiciaire fédérale (PJF) de Namur par le juge d’instruction.
Le suspect décédé était déjà connu pour des faits de violences, notamment à l’égard des services de police. Il a également fait l’objet d’une décision d’internement en avril 2025
