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Des milliers de sapins dans une plantation d’Anhée. 15 000 arbres qui grandissent et pour la moitié d’entre eux, d’ici Noël, une autre destinée. Pour l’un d’entre eux, ce sera dans la famille de Caroline. « On cherche un sapin entre 2 m et 2,25 m à peu près, bien touffu parce que j’ai vraiment beaucoup de garniture à mettre dessus ».
Reste à choisir et c’est tout un débat. « Celui-là, il est top », lance Caroline à son mari, également en quête du sapin idéal. « C’est une entreprise familiale donc ça fait partie des valeurs de Noël, apprécie Caroline. Et si on peut rendre le monde un peu plus beau et un peu plus juste en soutenant les entreprises locales, je trouve que c’est un plus ».
Une démarche qui séduit de plus en plus. 25 000 personnes sont attendues pour venir choisir son sapin. « On utilise cette affluence pour sensibiliser les gens aux qualités du travail qu’on fait, raconte Guirec de Wouters, gestionnaire à la ferme de la grange. Couper un sapin pour le laisser trôner pendant 3 semaines, qui a poussé pendant plus de 10 ans, le laisser trôner 3 semaines dans son salon, ce n’est pas un geste anodin et je pense que c’est important de faire prendre conscience aux gens de la façon dont il a été élevé pendant toutes ces années avant ».
Guirec de Wouters se réjouit de voir ses clients profiter de l’expérience. « Aujourd’hui accueillir des gens et des enfants avec des étoiles plein les yeux, c’est un plaisir. C’est une bonne reconnaissance pour le travail de l’année ».
« Déjà le sapin est plus frais parce qu’il vient d’être coupé, constate un client. Quand on l’achète dans les grandes surfaces, il est peut-être coupé il y a un mois. Donc directement l’odeur du sapin fraîchement coupé n’est plus là ».
Reste à transporter le sapin jusqu’à l’emballage. Et au passage, remercier Saint-Nicolas venu pour passer le témoin à son ami, le Père Noël.
