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Le gestionnaire de réseau Elia étudie, avec son homologue norvégien Statnett, la faisabilité, économique et technique, d'une interconnexion hybride entre les deux pays, annonce le premier jeudi. L'étude devrait être finalisée pour la fin 2024. Si le projet avec la Norvège voit le jour, il ne serait opérationnel qu'en 2035 et n'a aucune incidence sur le projet similaire existant avec le Danemark (TritonLink) et plus avancé.
L'étude lancée porte sur la faisabilité d'une interconnexion HVDC (High-Voltage Direct Current ou courant continu à haute tension) hybride qui relierait la Belgique à la Norvège avec des parcs éoliens offshore.
La Norvège, qui dispose d'un large potentiel énergétique tant éolien qu'hydraulique, explore différentes options d'interconnexions hybrides avec d'autres pays européens, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Danemark. "Le gouvernement norvégien décidera au final des projets qui seront réalisés", précise Elia.
"La Norvège et la Belgique se complètent bien sur le plan énergétique", estime la ministre fédérale de l'Energie, Tinne Van der Straeten. "La Belgique est très avancée en matière de développement de capacité éolienne offshore et s'apprête à construire une première île énergétique en mer du Nord, qui tiendra compte de la vie sous-marine et en surface. La Norvège a quant à elle un énorme potentiel éolien à exploiter. Il s'agit d'un partenaire énergétique crucial, aujourd'hui et demain."