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Notre correspondant en direct de Kiev: "Au 21ème siècle, on ne s'attend pas à être réveillé par des tirs de roquettes"

Alexander Query, correspondant RTLInfo, était en direct de la capitale ukrainienne, Kiev, dans l'édition spéciale de 12h30 consacrée à l'invasion des troupes russes en Ukraine. Il décrivait la situation sur place: "Les bombardements ont commencé à 5h40. On a été réveillée par des vibrations sur le centre de Kiev. C'était une énorme vibration et le lancement continu de bombes. Il s'est avéré que c'était la défense anti-aérienne de Kiev qui arrêtait les roquettes russes. Cela s'est passé autour de l'aéroport et des infrastructures militaires."

L'homme est inquiet pour ces compatriotes qui ont tenté de fuir le pays cette nuit et ce matin par l'ouest: "Ce qui est inquiétant c'est de voir ces images de roquettes lancées dans l'ouest de l'Ukraine. C'est-à-dire que tous ceux qui ont décidé de partir vers l'ouest du pays pensant que l'invasion russe ne les atteindrait pas, finalement ne sont pas à l'abri."

 La dernière fois que Kiev a été attaquée, c'est pendant la deuxième guerre mondiale.

Personnellement, le correspondant, résident à Kiev, est sous le choc. Et de commenter ce matin dont il se souviendra longtemps: "C'était une surprise. Au 21ème siècle, on ne s'attend pas à être réveillé par des tirs de roquettes dans une capitale ukrainienne. La dernière fois que Kiev a été attaquée, c'est pendant la deuxième guerre mondiale. Il y a eu un peu de panique. Ma compagne en ce moment ne se trouve pas à Kiev et il va falloir la rapatrier ici pour qu'elle soit en sécurité avec des routes qui sont totalement bouchées par tous les habitants de Kiev qui fuient la ville. Il y a une vraie panique à ce niveau-là."

Le correspondant explique entendre des bruits mais ne sait pas en tant réel ce qu'il se passe autour de lui: "On suit les informations au fur et à mesure. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que même si on sait maintenant ce qu'il se passe, sur le coup, dans la ville même, on n'a pas toutes les informations et les Russes sont quand même très très bons en terme de désinformation. (...) Cela se calme pour le moment, l'armée ukrainienne arrive à contenir les affrontements mais la contre-offensive est en place et est en route", ponctue le correspondant lors de son intervention.

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