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Adèle Haenel crée la polémique: "Le gouvernement français est composé de violeurs"

Lors d’un meeting organisé lundi dernier à l’université Paris 8, l’actrice Adèle Haenel n’a pas mâché ses mots concernant le gouvernement français et son projet de réforme des retraites. Durant son discours, la comédienne de 34 ans a notamment affirmé que le gouvernement Macron était "composé de violeurs", rapporte Le Figaro

À l’occasion d'un meeting organisé par le collectif Du Pain & Des Roses ce le lundi 20 février à l’université Paris 8, l’actrice Adèle Haenel a clairement affiché son soutien à la grève contre le projet de réforme des retraites du gouvernement français. "J’ai joué dans un film qui s’appelle ‘Portrait d’une jeune fille en feu’, et aujourd’hui, j’ai envie de dire: vous pouvez mettre la misère aux capitalistes et aux bourgeois et faire le portrait de la jeunesse en feu", a-t-elle déclaré devant les quelque 350 personnes présentes à la réunion.

"Le gouvernement français est composé de violeurs" 

Adèle Haenel est connue pour son engagement féministe. Très impliquée dans le mouvement #MeToo, Adèle Haenel a été la première artiste française de renom à dénoncer les violences sexuelles dans le monde du cinéma. À l’époque, l’actrice avait révélé avoir été victime d’abus sexuels de la part du réalisateur Christophe Ruggia. Lors de la cérémonie 2020 des Césars, l'actrice avait quitté la salle à l'annonce de l'attribution du prix du meilleur film à Roman Polanski, pour son film "J'accuse". Elle avait notamment été soutenue par Virginie Despentes avec cette fameuse phrase dans une tribune de Libération: "On se lève et on se casse".

Cette semaine, Adèle Haenel a donc réitéré son soutien à la cause en prononçant cette phrase à l'université Paris 8, "Si aujourd’hui le gouvernement commence à agiter le fait que cette réforme est féministe, c’est d’autant plus inquiétant parce que ce gouvernement est composé de violeurs, ce qui est déjà mauvais signe. On dirait même que c’est un critère de sélection", a-t-elle clamé lundi à Paris. "Le projet ici, c'est de précariser les plus précaires et donc les femmes, c’est carrément le monde à l’envers.".

 

La jeune femme fait notamment référence à Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, accusé de viol et qui a profité d'un non-lieu, confirmé en appel en janvier de cette année. 

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