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Après le succès de « Wayeh », Theodort dévoile un projet plus intime : « On a la chance de pouvoir explorer plein de choses »

Par RTL info
Après avoir connu la notoriété sur YouTube, Theodort s’impose désormais comme l’un des nouveaux visages de la scène musicale française. À 22 ans, il enchaîne les festivals avec son premier album « Imad », porté par des sonorités afrobeats et amapiano.

Il y a encore quelques mois, il faisait rire et danser internet avec ses parodies musicales. Aujourd’hui, Theodort s’affirme comme un artiste à part entière. Sur la scène des Francofolies de La Rochelle, le chanteur et rappeur de 22 ans a conquis le public avec son énergie solaire et son univers musical métissé. Un virage assumé, amorcé avec la sortie de son premier album « Imad » en 2024, certifié disque d’or, et qu’il prolonge tout l’été en festival.

« Sur scène, c’est un petit peu les mêmes risques qu’il y a au théâtre. Chaque fois, c’est différent. En même temps, c’est le même show, mais pas vraiment », confie l’artiste. Originaire de Lille, Theodort est aussi influencé par ses racines béninoises.

De YouTube à la scène : un choix radical

Passé par des années de création de contenus en ligne aux côtés d’autres youtubeurs, notamment dans un studio installé à Angers, Theodort a pris une décision nette en 2024 : il a supprimé sa chaîne YouTube pour se consacrer pleinement à la musique. « C’est sûr que c’est une autre approche, plus intrusive. Je me mets plus à nu », explique-t-il, désormais installé à Paris.

Un choix que son public semble valider. Entouré de quatre musiciens et d’un DJ, l’artiste a livré un concert très remarqué aux « Francos », notamment avec ses titres « Toko Dombi », « Message audio », et surtout « Wayeh », son plus grand succès à ce jour.

« Je me suis concentré à essayer vraiment de trouver ce qui ferait ma patte. J’aime faire de la musique qui est dansante et solaire », affirme celui qui puise dans les rythmes afrobeats et amapiano pour créer une musique taillée pour les beaux jours. Son style, nourri d’influences africaines et urbaines, évoque des figures comme Burna Boy, Oxlade ou Adekunle Gold, tout en restant singulier.

L’amapiano, cette house sud-africaine aux nappes planantes, s’invite aussi dans ses compositions, apportant une touche hypnotique à des morceaux pensés pour « retrouver le sourire » et « écouter au soleil ».

Un détour nostalgique avec « Été 2015 »

Mais Theodort ne compte pas se laisser enfermer dans un seul registre. Après « Imad », il propose un projet plus personnel et introspectif avec « Été 2015 », un EP de trois titres où il se replonge dans ses souvenirs d’adolescent bercé par les débuts de SCH, Jul ou PNL. « Pour les 10 ans, j’avais un peu ce truc-là, nostalgique », glisse-t-il. « Je vieillis, mine de rien. »

Dans un paysage musical où TikTok et les plateformes de streaming dictent souvent les découvertes, Theodort reste attaché à l’album : « Je crois que je suis vieux jeu sur ça. Et que ça va me dépasser malheureusement. » Pour lui, un projet musical se pense dans son ensemble, avec une intention, une construction, un fil.

Inspiré par la richesse des influences actuelles, comme celles de Théodora, révélation récente avec son titre « Kongolese sous BBL », Theodort reste convaincu que l’époque offre de formidables opportunités : « On a la chance de pouvoir explorer plein de choses. Autant en profiter ! »

Prochaine étape : le Golden Coast Festival de Dijon, en septembre, où il clôturera sa saison estivale. Et peut-être déjà un nouveau chapitre à écrire.

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