Partager:
Ce vendredi, Bruno Solo était l’invité de Thomas de Bergeyck à 7h50 sur bel RTL. L’acteur français publie son livre "Le voyageur d’histoire" aux éditions du Rocher. A l’occasion de son passage dans notre pays, il revient également sur son attachement particulier pour Bruxelles où il a vécu plusieurs années.
Vous êtes à Bruxelles, une ville que vous connaissez puisque vous y avez vécu. Pourquoi être reparti ?
"Je suis reparti pour des raisons qui ont poussé certains à venir. Je ne dénoncerai personne. Il y a beaucoup de gens qui se sont installés à une certaine époque dans les années 90…"
Réfugié fiscal…
"Oui, qui sont venus à Bruxelles pour de bonnes raisons, en tout cas les raisons qu’ils estimaient bonnes. Moi je suis venu à Bruxelles par amour. Le meilleur ami de mes parents était belge. Il vivait à Bruxelles. Nous venions souvent dans ce pays. Un jour, il a disparu et j’ai continué à venir. Je me suis promis qu’un jour j’y habiterais. Je ne savais pas quand, comment, pourquoi. Et en 1996, exactement, je suis venu m’installer et je suis parti en 2001 quand j’ai créé ma boite de production que j’ai voulu installer en France. J’ai donc quitté Bruxelles. Je ne voulais pas que la Belgique et Bruxelles en particulier puisse imaginer que je vivais chez elle par intérêt et que je l’aimais par intérêt. Je l’aimais trop d’amour pour qu’elle puisse me penser vénal. Je suis donc parti, mais j’y reviens. C’est presqu’une piqure nécessaire pour moi, c’est mon vaccin. Je reviens très souvent, le parrain de ma fille et de mon fils vit ici. Fred Etherlinck, le fameux !"
Il présente l’émission Les Traitres chez nous…
"Il a aussi été le représentant de la Belgique en 94 pour l’Eurovision. C’est un mec formidable et que j’adore. J’ai beaucoup d’amis ici. C’est une ville où parfois je viens sans avertir qui que ce soit, juste pour le plaisir d’y flâner, de m’y promener, de redécouvrir les rues que j’ai arpenté lorsque j’y habitais. J’étais dans le quartier des Marolles, dans le cœur de Bruxelles. J’ai encore plaisir à y revenir. C’est une ville qui me touche au cœur."


















