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De la gare de Liège au château de Belœil : savez-vous que ces décors wallons ont accueilli des films hollywoodiens ?

Par RTL info avec Claire Carosone, Lucie Jassogne et Regjep Ahmetaj
De Brad Pitt à Will Smith, la Wallonie attire les grandes productions internationales. Grâce à la richesse de ses paysages et de son architecture, la région est devenue un terrain de jeu prisé par les réalisateurs.

Ce mercredi sort en salles le film «F1», dans lequel Brad Pitt incarne un ancien pilote de Formule 1. Une partie du tournage s’est déroulée sur le mythique circuit de Spa-Francorchamps. Ce n’est pas un hasard : de plus en plus de cinéastes, belges comme étrangers, choisissent la Wallonie pour y planter leurs caméras.

Qu’il s’agisse de récits historiques, de drames familiaux ou de science-fiction, les décors variés de la région offrent un potentiel cinématographique exceptionnel.

La gare de Liège-Guillemins, star de la science-fiction

Parmi les lieux les plus demandés figure la gare de Liège-Guillemins. Imaginée par l’architecte Santiago Calatrava, sa silhouette futuriste et sa lumière particulière séduisent les réalisateurs. Elle apparaît dans «Le Cinquième Pouvoir» et dans la scène d’ouverture de «Gemini Man», avec Will Smith.

«Cette gare, par son architecture spécifique, attire beaucoup les productions de science-fiction ou d’anticipation», explique  Jean-François Tefnin, directeur de Wallimage Tournages. Un producteur américain a même demandé à en scanner les moindres détails pour une scène de guerre dans «Les Gardiens de la Galaxie».

Repéreurs de lieux : les chasseurs de décors

Mais tous les lieux ne jouissent pas de la même notoriété. Pour dénicher des trésors cachés, les productions s’en remettent aux repéreurs.

« Trouver un décor, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus difficile», confie Didier Jacquemotte, régisseur et repéreur. «Mais après, il faut aussi qu’il fonctionne au niveau technique, au niveau pratique, parce qu’il y a plein d’impératifs pour le cinéma» . Chaque tournage implique des contraintes logistiques : accès, stationnement, alimentation électrique, espace pour les équipements. Le décor idéal doit répondre à toutes ces exigences.

Du patrimoine religieux aux forêts profondes, la Wallonie regorge de décors. Wallimage recense environ 120 demandes de tournage par an. Les châteaux, eux aussi, ont la cote. Celui de Belœil, par exemple, a accueilli une quarantaine de productions, allant de la cour de Louis XVI à des intrigues de la Seconde Guerre mondiale.

«Chaque pièce a déjà servi à un tournage», raconte Michel De Ligne, propriétaire du château. «Le lieu doit servir à quelque chose. Si le cinéma s’intéresse à ce lieu, c’est très bien».

Si la magie du cinéma permet de remonter le temps, elle contribue aussi à faire rayonner le patrimoine wallon au-delà des frontières. En valorisant ses trésors architecturaux et naturels, la région s’impose comme un acteur incontournable du paysage audiovisuel européen.

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