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Harvey Weinstein brise le silence depuis sa cellule: "Je n’ai pas commis ces crimes, je le jure"

Après l’annulation de sa condamnation en avril 2024, l’ancien magnat d’Hollywood est de nouveau jugé pour agressions sexuelles. Depuis sa cellule, il s’est exprimé dans une interview filmée, suscitant l’indignation.

Le procès de Harvey Weinstein a repris le 7 mai dernier à Manhattan, dans un climat de forte tension médiatique. L’ex-producteur de cinéma, autrefois figure incontournable de l’industrie hollywoodienne, est rejugé après l’invalidation de sa condamnation de 2020 par la cour d’appel de New York. Il encourt de nouvelles peines pour des faits d’agressions sexuelles et de viols, dénoncés par deux femmes, dont une ancienne assistante de production.

En 2020, Harvey Weinstein avait été condamné à 23 ans de prison pour l’agression sexuelle de Mimi Haleyi et le viol de Jessica Mann. Mais en avril 2024, la cour d’appel a estimé que le procès avait été entaché d’irrégularités, notamment à cause du témoignage de femmes n’ayant pas de lien direct avec les charges retenues. Ce nouveau procès représente un enjeu judiciaire majeur pour le mouvement #MeToo, qui s’était largement structuré autour de l’affaire Weinstein. L’accusé, âgé de 73 ans, reste au cœur de multiples plaintes aux États-Unis.

Une interview provocante depuis la prison

Alors qu’il comparaît à nouveau devant la justice, Harvey Weinstein a accordé une interview filmée à la conservatrice Candace Owens. Il s'agit de sa première apparition face caméra depuis huit ans. Diffusée sur YouTube, cette conversation en visioconférence depuis sa prison a été largement relayée et commentée.

Dans cet entretien, Harvey Weinstein nie catégoriquement les crimes pour lesquels il a été condamné : "Je n’ai pas commis ces crimes. Je le jure devant Dieu, devant ceux qui nous regardent et devant ma famille". Il évoque plutôt des "erreurs", admettant avoir trompé sa femme et s’être mal comporté : "J’ai blessé ma famille. J’ai trompé ma femme. Mais ce n’était pas criminel. C’était une terrible erreur".

L’ancien producteur confesse un comportement tyrannique : "Je n’étais pas un bon patron. J’étais dur et exigeant. J’avais un tempérament colérique". Mais il réfute les faits d’agression sexuelle, évoquant à propos de Gwyneth Paltrow des "avances déplacées" sans contact physique, qualifiant le reste d'"invention".

Il va jusqu’à affirmer qu’il reste sollicité par des professionnels du milieu : "J’ai des amis qui me font encore lire leurs scénarios pour avoir mon avis. Je ne le fais pas pour moi, mais pour eux".

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