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Après la mort soudaine du rappeur Werenoi à l'âge de 31 ans, sa mère a pris la parole sur les réseaux sociaux pour saluer la mémoire de son fils.
Depuis l’annonce de la disparition brutale de Werenoi, de son vrai nom Jérémy Bana Owona, les hommages affluent dans le monde de la musique. Champion des ventes d’albums en 2023 et 2024, figure discrète mais incontournable du rap français, l’artiste est décédé samedi 17 mai à seulement 31 ans. Après les messages émus de nombreux artistes, c’est sa mère qui a, à son tour, pris la parole dans un message profondément touchant.
"Mon fils, j'ai le cœur en miettes mais il faut que je reste forte pour tes frères et sœurs", c’est par ces mots bouleversants que la mère de Werenoi a pris la parole sur ses réseaux sociaux.
La mère du rappeur WeRenoi a rendu hommage à son fils : https://t.co/PF5B1kP5c1 pic.twitter.com/XFITgRkWob
— Cerfia (@CerfiaFR) May 18, 2025
Elle poursuit : "Tu as réalisé mon rêve de petite fille en même pas 3 piges !! Tous ceux qui m'avaient tourné le dos t'acclament aujourd'hui. Oui, car j'ai mis au monde une graine de star gravée à VIE.. Mon premier LOVE RIP".
Un artiste au sommet
Né en Seine-et-Marne et ayant grandi à Montreuil dans une famille d’origine camerounaise, Werenoi s’est imposé sans tapage médiatique, loin des projecteurs. Malgré un immense succès public, il cultivait une rare discrétion. "On ne l’a pas fêté. Il faut garder la tête sur les épaules", expliquait-il en janvier dernier, après avoir appris qu’il était l’artiste le plus vendu de France pour la deuxième année consécutive. Une modestie qu’il disait tenir de son éducation : "C’est l’éducation que j’ai reçue", confiait-il alors.
Une vague d’hommages dans le monde de la musique
Werenoi laisse derrière lui une œuvre saluée par ses pairs. SCH, Hamza, Maes, PLK ou encore Aya Nakamura ont tous exprimé leur tristesse. La chanteuse a ainsi écrit : "Repose en paix mon gars. Une nouvelle qui m’attriste et courage aux proches surtout".
Le chanteur Pascal Obispo, qui avait partagé la scène avec lui au Zénith de Paris, a également exprimé sa peine : "C’était un vrai bon gars, gentil, intelligent, calme, posé… On devait se voir, j’avais préparé pour lui plein de sons avec un beatmaker. Cela restera dans un ordinateur…"



















