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Lors des obsèques de Catherine Laborde, qui se sont tenues à Paris, l’émotion était palpable. Parmi les nombreux hommages, celui de ses filles, Pia et Gabrièle, a particulièrement touché l’assemblée. Un dernier adieu rempli d’amour et de gratitude pour une mère qui leur a transmis le goût de la liberté et de l’amour inconditionnel.
Ce jeudi 6 février s'est tenu les obsèques de Catherine Laborde à l’église de Saint-Roch, dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris. De nombreuses personnalités et proches de la présentatrice sont venus lui rendre un dernier hommage dont Thomas Stern, son mari, Françoise Laborde, Pia et Gabriele, ses filles, ainsi que la famille de TF1 avec Anne-Claire Coudray, Jean-Luc Reichmann, Sébastien Folin, Evelyne Dhéliat, Gilles Bouleau et encore Claire Chazal.
Figure populaire de TF1 entre 1988 et 2017, Catherine Laborde est décédée le 28 janvier à 73 ans. Elle souffrait depuis 2014 d'une maladie neurodégénérative, la démence à corps de Lewy.
Devant une assemblée composée de proches, de figures de la télévision et de nombreux admirateurs, Gabrièle, 38 ans, a pris la parole pour rendre un vibrant hommage à sa mère. "Ma chère maman, je crois que mon corps et ma tête n’ont pas bien compris que tu étais partie. Tu m’as enseigné le plus grand secret de l’amour : savoir aimer. La plus grande chance de ma vie a été d’être ta fille. Tu m’as offert une famille désordonnée, mais unie, et que j’adore. Une sœur chérie, mon acolyte, mon bras droit et mon alliée pour toujours. Grâce à toi, j’ai rencontré l’homme de ma vie. Tu vas me manquer tous les jours du reste de ma vie. Je sais que ton étoile brillera", a expliqué Gabrièle, comme le rapporte Paris Match.
Pia, la benjamine de 34 ans, a, elle aussi, partagé son chagrin : "Maman, on s’est dit beaucoup de belles choses ces dernières semaines, mais je voudrais compléter quelque chose. Tu disais avoir peur de tout, alors que je te voyais tout surmonter".
Elle a salué la force discrète de sa mère et l’héritage précieux qu’elle leur laisse : "Merci pour la douceur, pour l’indépendance et la grande liberté que tu nous as offertes. Regarde maman comme nous sommes entourées aujourd’hui, nous ne serons jamais seules. Sans toi, les nuages sont moins jolis, mais je continuerai à les regarder en pensant à toi".
Une amie et une collègue marquées à jamais
Présente parmi les nombreux amis et anciens collègues venus rendre hommage à Catherine Laborde, Évelyne Dhéliat, très émue, a salué la mémoire d’une femme à la fois forte et sensible. "Catherine Laborde, pour moi, c'était plus qu'une collègue, c'était une amie, c'était une grande dame, une belle personne. Et c'était quelqu'un qui avait une apparence fragile quand on la voyait, mais qui était une personne très, très forte. Elle l'a prouvé aussi jusqu'à la fin. Elle a imprimé toute sa personnalité, sa façon d'être, sa façon... et jusqu'au bout, jusqu'à son dernier message d'ailleurs, qui était extrêmement émouvant. Elle est toujours restée elle-même. Elle était devant la caméra comme elle était dans la vie", confie-t-elle.
De son côté, Anne-Claire Coudray, présentatrice du 20H de TF1, a rendu hommage à une femme d’une rare constance : "Elle était la même dans leurs discours que celle qu'a décrite son mari dans les derniers instants. Elle est toujours restée la même avec cette jeunesse, cette lumière, cette joie, cette légèreté. C'était, je pense, ce qu'on appelle une belle personne".
Elle a également évoqué le respect et l’admiration qu’inspirait Catherine Laborde à ses collègues : "Catherine ne mentait pas. Elle était vraiment ce qu'elle était. C’est-à-dire qu’elle savait allier une grande douceur, une toute petite silhouette et en même temps une grande présence et une détermination totale. C'était assez incroyable, d'ailleurs, de travailler avec elle. Je ne l'ai jamais entendue dire du mal de qui que ce soit. Je ne l'ai jamais vue s'énerver. Elle était d'une constance assez extraordinaire et puis elle était solaire".
L’ancien chroniqueur Guy Carlier, qui lui avait écrit une pièce de théâtre, a, lui aussi, voulu souligner à quel point son absence laissera un vide : "Le temps restera couvert par son absence".
Catherine Laborde, qui souhaitait que ses obsèques se déroulent à Saint-Roch, la paroisse des artistes, a reçu un dernier hommage vibrant : à la sortie de l’église, son cercueil a été accompagné par les applaudissements de l’assemblée, signe d’un amour indéfectible et d’une admiration intacte.
