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Dimanche 22 juin, Beyoncé a transformé le Stade de France en véritable saloon géant pour sa tournée « Cowboy Carter », inspirée de son dernier album country. Entre santiags, chapeaux et ambiance western, le public, vêtu en cow-boys et cow-girls, a répondu présent pour ce rendez-vous exceptionnel.
Durant trois heures, la star a enchaîné les morceaux de son nouveau répertoire, sans oublier ses incontournables comme « Crazy in Love » ou « Single Ladies ». Une performance millimétrée, sans fausse note, qui a rappelé pourquoi Beyoncé conserve son titre de Queen B.
Une performance familiale
Le concert a aussi été marqué par la présence d’invités de marque. Dans les gradins, la rappeuse Cardi B a été aperçue, mais c’est surtout l’apparition sur scène de Jay-Z qui a électrisé le public. Le couple mythique n’avait pas partagé la scène depuis sept ans. Jay-Z a ravivé la flamme avec ses propres classiques, notamment « Ni**as In Paris ».
Mais les moments les plus émouvants sont venus de leurs filles. Blue Ivy, 13 ans, a brillé parmi les danseurs, faisant preuve d’une assurance remarquable. Elle est restée présente tout au long du show, à l’image de sa mère. Plus tard, la petite Rumi, 8 ans, les a rejoints le temps d’une chanson, provoquant une vague d’émotion dans le stade.
Autre moment fort : la venue sur scène de Miley Cyrus. Les deux artistes ont interprété pour la toute première fois en direct leur chanson commune « II Most Wanted », récompensée du prix du meilleur duo/groupe country aux Grammy Awards. Une séquence inédite et très attendue par les fans.
Un concert-spectacle aux allures de déclaration politique
Au-delà de la musique, le spectacle portait une dimension symbolique forte. Entre drapeau américain omniprésent, fer à cheval géant et Cadillac volante, Beyoncé a livré une véritable célébration de l’imaginaire américain. Un choix audacieux, à l’heure où les États-Unis traversent de profondes divisions.
À un moment-clé du concert, Beyoncé a lancé : « On ne peut pas réécrire l’histoire », une phrase lourde de sens dans un contexte politique tendu. Ce message faisait écho à sa chanson « Freedom », utilisée par Kamala Harris lors de sa campagne, et devenue un hymne militant.
Ce spectacle a donc dépassé le simple cadre musical. Il a réaffirmé la puissance scénique de Beyoncé, mais aussi sa capacité à transformer un concert en déclaration d’amour à son pays. Pour certains spectateurs, cette soirée fut même une réconciliation avec l’Amérique.



















