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C’est l’histoire de l’engagement d’un roi, décidé à servir la couronne sans fléchir : affaibli par un mystérieux cancer, mais plus présent que jamais sur la scène publique. Pas question pour Charles III de renoncer au trône britannique. « C’est impossible pour lui d’abdiquer. Il abandonnera son trône à son décès », note Nicolas Fontaine, rédacteur en chef du magazine « Histoires royales ».
En avril dernier, Charles et Camilla viennent de s’envoler pour l’Italie en visite d’État. Le Roi n’en laisse rien paraître, mais il vient d’être hospitalisé quelques jours plus tôt, épuisé par les effets secondaires de son traitement contre le cancer. « Charles III a quand même beaucoup maigri. Il a les traits tirés. On voit aussi que ça se voit sur ses cheveux. Il a aussi beaucoup blanchi. Ce sont des détails physiques qui ne trompent pas, il est quand même atteint d’une maladie », précise le journaliste.
Mais le souverain britannique refuse de lever le pied pour autant : au contraire, il multiplie les voyages. France, Australie, Canada. Il reste le roi et il le fait savoir.
« Charles III tient vraiment à ce que son agenda reste le plus chargé possible. Il sait qu’en ayant accédé au trône à 70 ans passés, il aura finalement assez peu de temps en tant que monarque pour marquer l’histoire », analyse Maud Garmy, spécialiste de la monarchie britannique.
Mais la transition se prépare inexorablement : les princes de Galles, William et Kate, montent en puissance dans les activités officielles. S’ils restent les plus populaires de la famille royale dans les sondages, ils pourront continuer à faire leur preuve, maintenant que la princesse est remise de son cancer. « Il a été reproché à William de ne pas assumer suffisamment d’engagement public. Mais aujourd’hui, je pense qu’il va s’agir de passer la seconde en termes d’agenda et d’avoir une présence médiatique, mais aussi sur le terrain, beaucoup plus appuyée » note, Maud Garmy.
Des sources proches du palais ont révélé que le cancer du roi était incurable, mais que son état était bien stabilisé par ses traitements hebdomadaires.
















