Partager:
Depuis le scandale Epstein et la plainte pour agression sexuelle réglée à l’amiable, le prince Andrew, 65 ans, n’a plus de rôle officiel au sein de la famille royale. Il n’assiste plus aux grandes cérémonies publiques, et son absence lors du Trooping the Colour du 14 juin dernier n’a surpris personne. Pourtant, deux jours plus tard, l’ancien duc d’York a discrètement pris part au déjeuner et à l’investiture de l’Ordre de la Jarretière, cérémonie à laquelle il n’avait plus été convié depuis quatre ans.
D’après le journal The Express, cette présence résulte d’un « compromis » trouvé avec Charles III. Le roi lui aurait permis de participer à une partie de l’événement en privé, à condition qu’il n’apparaisse pas en public et ne porte ni la traditionnelle robe de velours ni le chapeau à plumes des membres de l’ordre. Andrew est ainsi apparu vêtu d’un simple costume, chemise blanche et cravate.
Membre toujours officiel de l’Ordre de la Jarretière, l’une des plus anciennes distinctions britanniques, Andrew ne figure plus sur les photos officielles ni dans les cérémonies protocolaires. Toutefois, sa participation au déjeuner témoigne d’une forme de reconnaissance familiale, même réduite au strict minimum.
Depuis son retrait en 2019, le prince vit dans une semi-retraite au Royal Lodge, dans le domaine de Windsor. Mis à l’écart des fonctions royales, il continue néanmoins d’être convié à la messe de Noël à Sandringham et à celle de Pâques, deux rares moments où il peut encore apparaître aux côtés de la famille royale.
Longtemps considéré comme le fils préféré d’Elizabeth II, le prince Andrew reste une figure problématique pour la monarchie. Sa participation restreinte à l’Ordre de la Jarretière semble toutefois illustrer une volonté de la part de Charles III de maintenir un lien familial, tout en tenant compte des impératifs d’image pour la Couronne.



















