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Le roi d’Angleterre a surpris ses invités en interprétant "Twinkle Twinkle Little Star" à la flûte sur une carotte avec le London Vegetable Orchestra, lors d’une réception au château de Windsor.
Ce jeudi 3 avril, le roi Charles III a troqué les discours officiels pour un moment insolite de musique… végétale. À l’occasion d’une réception au château de Windsor réunissant 350 invités et dédiée aux associations musicales, le souverain britannique de 76 ans a rejoint sur scène le London Vegetable Orchestra, un ensemble de musiciens jouant exclusivement sur des instruments fabriqués à partir de légumes.
Entouré de professionnels, Charles III s’est prêté au jeu avec une flûte à bec taillée dans une carotte pour interpréter la comptine "Twinkle Twinkle Little Star", sous les applaudissements du public.
Des légumes en harmonie avec ses convictions
Le London Vegetable Orchestra, connu pour sa créativité, fabrique ses instruments à partir de produits locaux : pommes de terre, betteraves, poivrons ou encore rutabagas. Une démarche en parfaite adéquation avec les engagements du roi, fervent défenseur de l’environnement et pionnier de l’agriculture biologique depuis les années 1970.
"Un début incroyable pour cette soirée célébrant les musiciens communautaires au château de Windsor, avec le @LondonVegetableOrchestra et leur performance spectaculaire de 'Lettuce Bean' par The Beet-les...", a commenté le compte officiel de la famille royale sur Instagram, non sans une touche d’humour potager.
Un retour en douceur après un "petit accroc"
Cette apparition publique du roi Charles intervient après une courte pause imposée par ses médecins. En traitement pour un cancer, le monarque avait été mis au repos en raison d’effets secondaires survenus en fin de semaine dernière. Il a repris ses engagements mardi 1er avril, lors d’une cérémonie de remise de distinctions, affichant un large sourire et une forme rassurante.
Une source proche de la famille royale avait qualifié cette pause de "petit accroc sur une route qui va clairement dans la bonne direction", soulignant la stabilité de l’état de santé du souverain.
