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Après la radio, la télévision et son Opération Pièce Rouge, Bérénice Bourgueil ajoute une nouvelle corde à son arc : celle d’écrivaine. Dans son premier roman, Tout ce qui est dehors n’est plus dedans, elle raconte l’histoire d’une femme qui suit son mari au Canada pour un séjour de trois mois, et qui se retrouve, presque malgré elle, mère au foyer à temps plein.
À travers ce récit à la première personne, l’animatrice explore les hauts et les bas du quotidien maternel, entre tendresse et épuisement, élans d’amour fou et envie de tout plaquer. Une véritable lettre d’amour à toutes les mères qui jonglent, tombent, rient et recommencent.
Une scène du roman qui réveille une peur bien réelle
Invitée dans l’émission Ils mériteraient d’être dans le journal sur bel RTL, Bérénice revient sur un extrait marquant de son livre. Elle y décrit une scène où la mère, à bout d’idées pour occuper ses enfants, n’ose même plus tenter une sortie au parc. Et lorsqu’elle finit par s’y résoudre, c’est l’explosion de joie. « C’est bien la preuve que les enfants, avec un morceau de bois, rien du tout, peuvent s’amuser et se créer tout un univers », explique-t-elle.
Mais dans ce même passage, tout bascule : les enfants disparaissent quelques instants, la panique monte. Un événement qui ravive, chez le personnage et chez Bérénice elle-même, une angoisse profondément ancrée : celle de la « camionnette blanche ».
« Je suis de cette génération qui a vécu ça en direct. Et je vous avoue que je suis toujours traumatisée par cette camionnette blanche. » Cette peur fait écho à de tragiques affaires belges, notamment les enlèvements perpétrés par Marc Dutroux ou Michel Fourniret, tous deux tristement connus pour avoir utilisé ce type de véhicule.
Une angoisse qui ne disparaît pas avec le temps
Aujourd’hui encore, cette peur continue d’influencer son quotidien de mère. « Maintenant que j’ai des enfants, je préfère aller chercher le pain moi-même, même s’il n’est pas bon, plutôt que de les envoyer seuls à la boulangerie. »
Et même si ses enfants grandissent, le « lâcher-prise » parental reste difficile. Tom a 17 ans, Vanille vient d’entrer en secondaire. « Mon fils me dit : ‘Maman, c’est bon, j’ai 17 ans’. Je commence un peu à lâcher… Mais pour ma fille, je l’attends encore à l’arrêt de bus. Ou je vais la chercher. »
Retrouvez l’émission de Benjamin Maréchal, « Ils mériteraient d’être dans le journal », en streaming sur RTL play et chaque jour, de 8h30 à 10h, en direct sur bel RTL.
