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Invité sur le plateau du RTL info 13 heures, Jean-Luc Fonck, fondateur du groupe Sttellla, célèbre cette année 50 ans de carrière. Un parcours improbable, commencé avec des copains « non musiciens », mais passionnés de musique, et sans aucune intention d’en faire un métier. « Je ne me suis jamais dit que ça allait durer. Je pensais que ça tiendrait une semaine, un mois… Et puis voilà, les jours se sont accumulés. »
Figure incontournable de la scène musicale belge, Jean-Luc Fonck sillonne aujourd’hui la Belgique avec une « tournée royale » pour marquer cet anniversaire.
Des cafés miteux au public thrash metal
Aujourd’hui, après près de 2.500 concerts et plus de 1000 chansons au compteur, Jean-Luc Fonck jette un regard amusé sur le chemin parcouru. Car Sttellla a tout connu : les festivals, les grandes scènes, les kermesses, mais aussi des lieux plus inattendus. « Un jour, on a joué à Montréal, au bord du fleuve Saint-Laurent. Je crois que personne ne savait qu’on allait jouer là. Il n’y avait que nous. Mais tout ça reste amusant. Ça fait des souvenirs énormes. »
Parmi les moments les plus fous de sa carrière, un souvenir ressort particulièrement : « Il y a deux étés, j’ai chanté Torremolinos avec Patrick Bruel aux Francofolies de Spa. Tout le monde la réclamait. Il m’a accompagné… Ça n’arrive pas tous les jours. »
La force de Sttellla, c’est aussi sa capacité à surprendre tous les publics : des punks, des ministres, des Américains qui ne comprenaient rien… et même des fans de metal. « C’est arrivé qu’on joue dans un festival trash metal en France. J’ai fait asseoir le public, un peu comme des enfants. C’était formidable. Je crois que ça leur a fait du bien. »
50 ans plus tard, rien n’a changé… ou presque
Avec le temps, Sttellla s’est un peu professionnalisé. « Au début, on ne savait pas qu’un groupe devait répéter. On répétait un peu, puis on inventait le reste sur scène, parce qu’on ne savait pas jouer. C’était très kermesse. Maintenant, on sait qu’il faut répéter quand on a des concerts. » Mais l’esprit, lui, reste le même : libre, décalé, joyeusement désordonné.
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