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Cocaïne, affaires judiciaires, propos racistes ou liaisons secrètes : les monarchies doivent composer avec des membres de la famille au comportement problématique.
Derrière les protocoles et les sourires officiels, certaines monarchies doivent composer avec des proches au comportement sulfureux. De la Belgique au Royaume-Uni, en passant par les Pays-Bas, tour d’horizon des figures gênantes des dynasties royales.
Le "tonton" trop bavard de Kate Middleton
Gary Goldsmith, l’oncle maternel de la princesse de Galles, est connu du grand public… mais pas pour les meilleures raisons. Homme d’affaires millionnaire, il s’est illustré à plusieurs reprises dans les tabloïds britanniques par ses prises de parole critiques, notamment contre Harry et Meghan. "C’est un multimillionnaire qui pense peut-être avoir le droit de l’ouvrir un peu quand il le souhaite. Et parfois, il ouvre un petit peu trop au détriment du palais", commente Thomas de Bergeyck, spécialiste des monarchies pour RTL info.
Mais ses propos déplacés ne sont pas les seules raisons de son image controversée. En 2009, Gary Goldsmith est filmé à Ibiza en train de consommer de la cocaïne. En 2017, il est condamné pour violences conjugales. Dernier épisode en date : sa participation à "Celebrity Big Brother", une téléréalité britannique, vivement critiquée par des associations de défense des droits des femmes.
En Belgique aussi, les "oncles gênants" existent
La royauté belge n’est pas épargnée. Henri d’Udekem d’Acoz, oncle de la reine Mathilde, est connu pour ses prises de parole parfois maladroites et ses conflits familiaux, notamment autour d’héritages. "C’est un personnage très franc, qui dit tout ce qu’il pense, y compris sur la famille royale", rappelle Thomas de Bergeyck.
Malgré plusieurs plaintes à son encontre pour des soupçons de détournement de fonds ou de malversations, Henri a été acquitté dans toutes les affaires. La monarchie belge, fidèle à sa ligne de discrétion, n’a jamais commenté ces situations. "Motus et bouche cousue du côté du roi et de la reine", souligne la journaliste Sophie Lagesse.
Le passé trouble de Lord Mountbatten
Autre figure royale controversée, Lord Louis Mountbatten, mentor du roi Charles III, assassiné en 1979. Des documents rendus publics en 2019 laissent entrevoir un homme au comportement préoccupant. "Le FBI l’avait fiché comme dangereux et pervers", explique Thomas de Bergeyck. Il est accusé d’avoir fréquenté des bordels homosexuels et d’avoir eu une attirance pour les jeunes garçons, des révélations longtemps étouffées avec, semble-t-il, la complicité du palais.
Son mariage avec Edwina Mountbatten n’a pas contribué à lisser son image. Les deux époux ont reconnu avoir eu de nombreuses aventures extraconjugales, parfois simultanées.
Une princesse, un amour secret et un scandale
Aux Pays-Bas, c’est la princesse Irène, tante du roi Willem-Alexander, qui a défrayé la chronique. Son ancien aide de camp, Ronnie Wolff, a révélé avoir entretenu une relation extraconjugale de plus de deux ans avec elle. À l’époque, tous deux étaient mariés, et la révélation de leur liaison a précipité la fin de leur carrière respective. Wolff a perdu son poste, Irène a divorcé peu après. Pourtant, l’ancien officier a toujours assumé cette histoire, comme l'explique Thomas de Bergeyck : "Ronnie Wolff dira 'Je n'aime pas la façon dont tout ça s'est passé, mais j'ai passé de merveilleux moments avec Irène'".
Enfin, au Royaume-Uni, Marie-Christine de Kent, épouse du cousin de la reine Elizabeth II, s’est souvent illustrée par des propos maladroits, voire offensants. Elle aurait affirmé descendre de lignées plus illustres que la reine elle-même. Mais c’est surtout sa broche controversée portée lors d’un déjeuner à Buckingham, en présence de Meghan Markle, qui a fait scandale : le bijou, représentant une femme africaine, a été jugé raciste par de nombreux observateurs. Un autre incident avait été rapporté dans un restaurant, où elle aurait lancé à des serveurs : "Retournez dans votre colonie", une remarque jugée profondément choquante.
Des figures qu'on ne peut pas renier
Malgré les scandales, rares sont les familles royales qui coupent réellement les ponts avec ces figures gênantes. "Il y a les liens du sang, et ils sont souvent plus forts que tout", souligne Thomas de Bergeyck. Reste alors une solution : garder ses distances et, surtout, éviter d’offrir une caisse de résonance à ces proches embarrassants.
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