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À quelques mois d’une grande croisière musicale spéciale années 80, Phil Barney revient sur ce qui le pousse encore à monter sur scène. À 68 ans, l’interprète de "Un enfant de toi" confie que la scène reste pour lui une source de plaisir, de lien avec le public et un moteur essentiel dans sa vie.
À 68 ans, Phil Barney n’a rien perdu de son enthousiasme pour la scène. Invité sur le plateau du RTL info 13h à l’occasion de la prochaine croisière musicale spéciale années 80, organisée en septembre en Méditerranée avec Jérôme Anthony et d’autres artistes emblématiques de la décennie, le chanteur s’est confié sur ce que représente encore pour lui le plaisir de monter sur scène.
"Elle me fait vivre. D’ailleurs, heureusement qu’il y a ces trucs-là", explique-t-il. Mais ce n’est pas seulement une question économique : "C’est pour le plaisir d’aller chanter pour les gens. On a de la chance de se produire dans des lieux magnifiques, des Zéniths, des festivals, des stades… Et venir chanter ici, en Belgique, pour le public belge, c’est un vrai bonheur".
Depuis plus de dix ans, Phil Barney sillonne la France et les pays francophones avec ses camarades des années 80. Loin d’être une simple opération nostalgie, cette aventure s’est transformée en véritable vie de groupe. "On vivait ensemble pratiquement 150 dates dans l’année. On était tout le temps ensemble, dans le bus, pour des after-show et des spectacles. C’est vraiment quelque chose de super", raconte-t-il.
Des émotions intactes à chaque concert
Si "Un enfant de toi" n’est pas le titre le plus festif du répertoire années 80, il n’en reste pas moins un moment fort de chaque concert. Et Phil Barney ne s’en lasse pas : "Oui, toujours autant de plaisir à la chanter. Chaque soir, le public est un peu différent, mais il y a toujours des sourires, parfois des larmes, et des petits signes très amicaux".
À ses côtés, les autres icônes des années 80 comme Patrick Hernandez, Jean-Pierre Mader ou encore Mario Ramsamy participent à cette communion musicale avec un public fidèle et souvent multigénérationnel.
En parallèle des tournées, Phil Barney continue d’écrire et de composer. "Quand les tournées s’arrêtent un mois ou un mois et demi, je travaille sur des nouvelles chansons, pour moi ou pour d’autres". La scène reste le moteur, mais la création reste bien vivante. Et quand il n’est pas en concert, l’artiste se replonge dans ses racines musicales : "J’écoute beaucoup de musique américaine, de la funk des années 70-80, la musique de New York ou de Los Angeles. Un peu de rap aussi, même si ce n’est plus trop mon univers."

















