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Cameron Vandenbroucke sur les traces de Frank, son papa: "Je ne crois pas que j'ai son talent mais j'ai hérité de quelques gênes"

Avant le grand départ de Liège-Bastogne-Liège, notre journaliste Nathanael Pauly a rencontré Cameron Vandenbroucke, la fille de Frank, ancien prodige belge du cyclisme décédé en 2009.

Une jeune femme qui a hérité des gênes sportifs de son papa, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège il y a 20 ans. Un phénomène qui avait marqué le cyclisme belge. Dés l'annonce de son entrée dans le monde du cyclisme professionnel au sein de la formation Lotto-Soudal, Cameron Vandenbroucke a dû assumer son nom. "Depuis que j'ai commencé les courses, c'est vraiment dingue. Dés que je vais quelque part et que ça parle vélo, l'attention est rivée sur moi. C'est sur que ça me fait plaisir, après je dois apprendre un peu à gérer tout ça. Mais maintenant je pense que je me débrouille assez bien", nous explique cette jeune coureuse d'à peine 20 ans.

Le fait d'être associée à son papa ne lui pose pas de problème. Elle estime même que les souvenirs gravés dans la tête des gens sont des plus précieux. "On me dit à chaque fois, ou presque, que mon papa était un grand coureur, une grande personne. Et ça me fait plaisir, ça me fait chaud au coeur de voir que les gens ne l'oublient pas après déjà 10 ans", explique-t-elle à Nahtanael Pauly, faisant référence au décès de Frank.

Le vélo n'a pas toujours fait partie de la vie professionnelle de Cameron. Elle a d'abord voulu se lancer dans l'athlétisme mais n'a pu atteindre le niveau espéré en raison d'une blessure à la cheville. Elle a donc débuté le vélo l'année dernière, en participant notamment à quelques épreuves en France, loin du circuit international. Mais les choses ont rapidement évolué.

"Cela fait un an que je roule en vélo maintenant et j'ai déjà la chance d'être chez Lotto-Soudal", rappelle Cameron. "J'ai commencé les courses cette saison et c'est déjà interrompu. (elle est blessé au bras, NDLR) Mais j'espère que je serai vite guérie pour continuer mon apprentissage parce que c'est vraiment le but de cette année. Et si je suis prête, on me mettra sur les courses UCI", précise-t-elle ensuite.

Avec un tel nom, la pression du public se fait sentir. Certains sont persuadés qu'elle va remporter des courses avec un tel héritage. La jeune femme, elle, temporise. "Marcher sur les traces de mon papa est un rêve. Après, faire exactement comme lui je pense que ça va être difficile. Il était quand même unique, c'était un phénomène. Je ne crois pas que j'ai son talent mais j'ai quand même hérité de quelques gênes et j'espère pouvoir faire quelque chose de bien sur des courses, et surtout sur celle-ci", a-t-elle précisé.

La tête sur les épaules, Cameron Vandenbroucke aborde sa vie de cycliste avec un certain recul. Indispensable quand on hérite d'un nom pareil. Il ne reste plus qu'à lui souhaiter le meilleur pour l'avenir!

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