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Coupe de France: Montpellier écarte Strasbourg en 16e de finale

Grâce à un splendide but du défenseur serbe Ristic, Montpellier s'est logiquement qualifié pour les 8e de finale de la Coupe de France en écartant 1-0 Strasbourg, un autre club de Ligue 1, dimanche à la Mosson.

La courte trêve hivernale n'a pas altéré la dynamique des Montpelliérains, demi-finalistes la saison passée. Depuis sa défaite (1-0) devant Lyon, fin novembre, l'équipe d'Olivier Dall'Oglio a enchaîné six victoires consécutives, toutes compétitions confondues.

"C’est important de redémarrer comme il faut. On avait besoin de retrouver cette dynamique. J'ai vu beaucoup d'envie et de détermination. Je suis satisfait de ce match-là, qui a été difficile. C'est une victoire importante pour nous", a apprécié Olivier Dall'Oglio.

Strasbourg chute à nouveau devant Montpellier, comme la saison dernière. En janvier 2021, l'équipe alsacienne était tombée à la Meinau (2-0) dès les 32e de finale. Dimanche, le trio d'attaquants formé de Kévin Gameiro, Habibou Diallo et de Ludovic Ajorque n'a jamais réellement pesé sur la défense montpelliéraine, souveraine.

"On savait que ce serait compliqué de jouer à Montpellier. On était dans la peau du challenger. On n'était pas loin. Il nous a manqué de la justesse et de l'efficacité. On aurait mérité d'égaliser", a regretté pour sa part Jean-Marc Kuentz, l'un des adjoints de Julien Stéphan.

Montpellier, à nouveau maître de son sujet à domicile, a frappé le premier à la 20e minute, peu après une belle occasion de Elye Wahi (17e). Le défenseur Mihailo Ristic a concrétisé la domination héraultaise d'une frappe puissante et limpide de 25 mètres. L'international serbe a inscrit son deuxième but de la saison, dix jours après avoir déjà marqué face à Angers (4-1).

Etouffé par la maîtrise collective de Montpellier, Strasbourg a peu existé en première période. L'équipe de Julien Stéphan, absent à cause d'une contamination au Covid-19, a même gâché une balle d'égalisation par son attaquant Habibou Diallo (45e). L'international sénégalais a expédié un penalty, obtenu pour une faute de main involontaire de Nicolas Cozza, nettement au-dessus de la transversale. "Le penalty a été certainement le tournant du match", a relevé Dall'Oglio.

Montpellier s'est procuré les meilleures occasions tout au long de la seconde période, grâce notamment aux frappes de Ristic (57e) et Arnaud Souquet (67e), mais n'a jamais réussi à se mettre à l'abri. S'il a souffert en fin de match, notamment après l'entrée en jeu du milieu alsacien Adrien Thomasson, il n'a pas vraiment tremblé pour obtenir sa qualification.

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