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Axel Witsel ne veut pas raccrocher. À 36 ans, l’ancien international belge aux 132 sélections nourrit encore de grandes ambitions. Dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport, l’ex-joueur de l’Atlético de Madrid a confié son envie de relever un ultime défi européen, et pourquoi pas en Serie A, un championnat qui l’attire depuis longtemps.
« Je suis libre aujourd’hui et je rêve d’un dernier ballet dans un grand club européen », déclare Witsel. « La Serie A m’a toujours fasciné, c’est une étape qui manque à ma carrière. »
L’Italie, une vieille tentation
Ce n’est pas la première fois que le championnat italien s’invite dans la trajectoire du milieu défensif. À l’été 2016, Witsel était tout proche de rejoindre la Juventus, sans que le transfert ne se concrétise. Neuf ans plus tard, l’idée refait surface, avec encore plus de sens selon lui : « C’est un championnat tactique, exigeant, où l’expérience compte beaucoup. Je comprends les choix de Modric ou De Bruyne, et j’aimerais les imiter. »
Libre de tout contrat depuis son départ de l’Atlético, Witsel affirme se sentir prêt physiquement après trois saisons sous les ordres de Diego Simeone. « Un grand entraîneur, très exigeant. Mais je me sens très bien, j’ai encore faim, l’envie de me battre et de gagner. »
Un œil sur Naples et les Diables rouges
Axel Witsel a également salué l’arrivée de Kevin De Bruyne à Naples, rejoignant un autre Diable rouge, Romelu Lukaku. Pour lui, l’ex-joueur de Manchester City a tout pour briller en Serie A :
« Kevin est un crack. Il va devoir s’adapter à Conte et au jeu de Naples, mais je m’attends à au moins 10 buts et 15 passes décisives. Avec Lukaku, ils n’auront même pas besoin de parler sur le terrain. Ils se comprennent d’un simple regard. »
Et pourquoi pas les rejoindre ? Witsel ne s’en cache pas : « Ce serait beau de me retrouver en Serie A avec Kevin, Romelu, Modric ou Dzeko. » Après avoir évolué en Allemagne, en Russie, en Chine et en Espagne, l’Italie pourrait bien être la dernière escale d’un joueur qui n’a pas encore dit son dernier mot.
