"On a beaucoup de rage en nous": Anthony Moris revient sur l’excellente forme de l’Union Saint-Gilloise dans les playoffs

Grâce à sa victoire 0-1, hier soir, face à Anderlecht, l'Union Saint-Gilloise peut continuer à croire au titre de champion cette saison. Avec un penalty arrêté, Anthony Moris a été l’un des grands artisans de cette victoire.

Il est revenu, à notre micro, sur cette soirée riche en émotions. Tout d’abord, il s’est exprimé sur son arrêt décisif face à Dolberg : "J’avais analysé ses penaltys. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que ça allait aller dans ce coin-là, c’est une question de feeling. Et puis, quand je la détourne, c’est d’abord de la frustration, parce que tu te dis que tu l’arrêtes, mais ça va au fond", explique-t-il.

Et alors que les Mauves pensaient égaliser grâce à Stroeykens, qui avait poussé le ballon au fond, ce dernier avait démarré avant que Dolberg ne frappe le penalty, entraînant ainsi l’annulation du but. "Quand je revois l’image directement sur les écrans du stade, je vois clairement que Stroeykens était dans la surface avant la frappe. Donc je vais le dire à l’arbitre, c’était clair et net", précise-t-il.

Au-delà de ce penalty, ce qu’Anthony Moris retient surtout, c’est la mentalité affichée par son équipe : "On a beaucoup de rage en nous. On a cette faim de victoire, de défendre ensemble. Il y a des choses que vous ne voyez pas, mais c’est un groupe qui vit intensément. C’est ça qui nous permet de réaliser des performances comme celles qu’on fait actuellement".

Et lorsqu’on lui demande s’il est l’homme de ces playoffs, le gardien reste modeste : pour lui, ces résultats sont avant tout le fruit du travail collectif. "Chacun apporte un petit quelque chose à l’édifice, surtout les anciens. Je crois que Charles Vanhoutte, c’est un autre joueur par rapport aux playoffs de l’année passée. Mac Allister aussi… Je pourrais tous les citer, parce que ce n’est pas avec un seul homme qu’on réalise des playoffs comme ça, mais avec un vrai collectif".