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Le Standard de Liège tente de regagner la confiance d’un public désabusé. Une enquête nationale menée par Le Soir, Sudinfo, RTL, HLN, l’ULB et la VUB a révélé que 56,5 % des supporters rouches n’avaient plus ou peu confiance en leurs dirigeants. Mais ce sondage précédait le rachat du club par Giacomo Angelini et le retour de deux figures bien connues : Marc Wilmots et Pierre François.
Depuis, la nouvelle direction s’attelle à restaurer la crédibilité d’un club abîmé par trois années de turbulences sous la gestion américaine de 777 Partners. L’objectif est clair : rendre « sa noblesse » au Standard. Pierre François insiste : « Le Standard n’est pas un club parmi d’autres. Nous ne le sacrifierons jamais. » Ce discours, accompagné d’actions plus transparentes, commence à convaincre certains fans, même si beaucoup réclament encore des preuves concrètes.
Les supporters interrogés à Sclessin saluent le retour d’un ancrage local et la présence de Wilmots, symbole fort de l’identité liégeoise. Les promesses de stabilité financière et de nouveaux investisseurs apportent une lueur d’espoir après des années de promesses non tenues. Cependant, la confiance reste fragile. Giacomo Angelini doit encore prouver que le club est entre de bonnes mains et qu’un modèle durable remplacera les errements passés.
Sur le plan sportif, la direction sait que seule la performance permettra de réconcilier durablement le club et son public. Construire une équipe stable, limiter les prêts de courte durée et miser sur des joueurs investis sont les priorités. « Le nerf de la guerre, ce sont les résultats », admet Pierre François. Une qualification pour les playoffs et un retour européen seraient des signaux forts de renouveau.
Les supporters, conscients que la reconstruction prendra du temps, veulent avant tout des actes. Après des années de désillusions, ils espèrent que cette fois, le projet tiendra ses promesses et que le Standard retrouvera enfin le rang qui est le sien dans le football belge.
