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"Tu auras un mort", "Tu les mets en taule": nos consultants enragent après la détection de fumigènes télécommandés à Charleroi

Le derby wallon entre Charleroi et le Standard n'a pas accouché d'un grand choc sportif. En revanche, la détection d'engins pyrotechniques a fait réagir nos consultants, qui n'étaient pas tendres avec ceux qui ont imaginé de tels dispositifs.

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Il y a des images qui restent en tête et celles-ci en feront partie. Dimanche, à quelques minutes du coup d'envoi du match entre Charleroi et le Standard, la police a dû intervenir pour retirer 14 engins pyrotechniques commandables à distance. Ces derniers étaient disposés sous les sièges de fans du Standard et pouvaient donc être déclenchés à tout moment depuis la tribune adverse. Il s'agissait de fumigènes et de feux de Bengale, selon les autorités.

De telles actions ne sont pas tolérées par nos consultats. Ce matin, ces derniers se sont insurgés contre les auteurs d'une telle action. "Comment tu peux te lever un matin et te dire 'Ok, on va aller faire ça'", peste par exemple Silvio Proto, qui y voit une tentative bien organisée. "Imagine, le sporting de Charleroi est mené au score. Ils lancent le premier fumigène, puis ils déclenchent ça et ils font croire que cela vient des supporters du Standard. Ils gagnent le match, ou alors il y a une enquête", détaille-t-il ensuite. "Si tu es un imbécile qui a été mettre des pétards et qu'un jeune enfant se met dessus, ou n'importe qui, il peut mourir. Celui-là, il doit aller en prison", conclut-il, visiblement énervé.

"Tu les mets en taule"

Marc Delire aussi est abasourdi par cette découverte incroyable. "Ça dépasse l'entendement", affirme même notre consultant. "Moi, quand on m'a expliqué ça, je me suis dit que ce n'était pas possible. Un jour, je le répète, tu auras un mort. Un petit gamin de 7 ans va aller regarder en dessous de son siège et ça va lui éclater à la gueule. Là, plus personne ne va rire, et on va se dire 'comment est-ce qu'on a laissé passer tout ça ?'", regrette-t-il ensuite.

Avec, là-aussi, l'espoir de sanctions exemplaires contre les auteurs, qui font l'objet d'une enquête. "Ces mecs-là, tu les mets en taule", lance Marc Delire. Le message est passé. 

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