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Daniel Van Buyten est un homme heureux. L’ancien Diable Rouge, aujourd’hui âgé de 47 ans, vient de finir la rénovation du centre sportif de Bertransart, qu’il a repris il y a environ un an de cela. L’occasion pour nous de rencontrer celui qui fut l’un des plus grands défenseurs de l’histoire de l’équipe nationale.
Ancien joueur du Bayern Munich, il suit évidemment encore l’actualité du club, dont il a porté le maillot pendant 8 ans avec 239 matchs au compteur. Il a donc été surpris de voir débarquer sur place un certain Vincent Kompany l’an dernier. L’ancien défenseur de Manchester City y vit des moments intéressants, avec notamment un début de saison canon cette année.
Pour Van Buyten, voir un entraîneur comme Vincent Kompany dans un club de cette ampleur est une réelle surprise. « Il a profité de l’opportunité, il n’était pas parmi les premiers prétendants, il y a eu plusieurs désistements », rappelle-t-il d’entrée. Selon lui, c’est ce concours de circonstances qui a amené le Bayern à signer son ancien équipier.
« Il y a des entraîneurs qui ont plus de qualités »
« On regarde alors quels sont les entraîneurs qui peuvent correspondre », raconte Van Buyten, mettant notamment en avant les nombreuses langues parlées par Kompany comme un facteur déterminant. « Pour lui, c’était une opportunité incroyable qui est arrivée pile poil au bon moment, même si beaucoup étaient étonnés ».
Selon lui, il ne faut pas pour autant surestimer Vincent Kompany. Il reste d’ailleurs très prudent sur ce sujet. « Il y a aujourd’hui des entraîneurs qui ont plus de qualités mais qui n’auront jamais la chance d’évoluer au Bayern. Il faut cette petite touche de réussite. Les planètes étaient bien alignées au bon moment. Mais avant, il n’y avait pas vraiment de propositions, je pense en Angleterre, puisqu’il continue en D2 après la relégation de Burnley », s’interroge-t-il d’ailleurs.
Visiblement, la nomination de Kompany a surpris de nombreux membres de l’entourage de Van Buyten. « J’ai eu bon nombre d’entraîneurs qui m’ont appelé pour me dire ‘Dan, tu aurais pu me mettre au Bayern’». Et qui eux aussi rêveraient d’avoir une équipe de qualité comme ça à coacher ». Il a même affirmé… qu’il y avait des Belges dans le lot. Sans préciser de noms.
Voilà une sortie inattendue.
















