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L’Inter a l’expérience, le PSG la folie: notre journaliste se mouille et lance déjà la finale de la Ligue des Champions

Paris Saint-Germain face à l’Inter. L’affiche est belle, mais surtout très indécise. Aucune des deux équipes ne se détache réellement, comme c’était le cas par exemple l’année dernière lors de la finale entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund. Pourtant, s’il n’y a pas de favori, il existe des détails qui pourraient parfois faire pencher la balance vers une équipe plutôt que l’autre. Analyse.

La forme du moment : avantage PSG Paris aborde cette finale en confiance.

Champion de France et vainqueur de la Coupe il y a une semaine, les Parisiens rejoignent Munich avec le doublé sous le bras et un effectif au grand complet et sans le moindre bobo. Face à Reims au Stade de France, Luis Enrique a certes aligné son équipe type, mais le match s’est déroulé sans grande difficulté. Une préparation idéale.

De son côté, l’Inter reste sur une énorme déception, avec le titre de champion conquis par Naples. Lors de l’avant dernière journée, face à la Lazio, les Nerazzurri ont laissé filer l’occasion de ravir le titre dans le sprint final, en concédant un partage dans les dernières secondes du match. Cette saison, l’Inter n’a pas encore remporté de trophée. La saison des hommes d’Inzaghi se joue samedi. Pression.

L’expérience : avantage Inter

La jeunesse du PSG (23,6 ans d’âge moyen) a enthousiasmé les foules à partir de la phase à élimination directe de la Ligue des Champions. Éliminer successivement Liverpool, Aston Villa et Arsenal relève d’un véritable tour de force, surtout pour un effectif à qui l’on promettait une année de transition, avec le départ de Kylian Mbappé. Le bémol de cette jeunesse : le manque d’expérience d’une finale de Ligue des Champions.

En face, l’Inter a joué une finale de Ligue des Champions il y a deux saisons à peine, contre Manchester City. Sur le terrain, 7 titulaires de l’époque devraient débuter ce samedi : Acerbi, Bastoni, Barella, Calhanoglu, Dumfries, Dimarco et Lautaro Martinez. L’effectif de l’Inter (29,6 ans d’âge moyen) est plus expérimenté et plus vieux que celui du PSG. Pour certains, il s’agit peut-être de la dernière grande occasion de gagner ce trophée.

Les entraîneurs : avantage PSG

Le palmarès de Luis Enrique ne ment pas. Avec 15 trophées remportés en tant qu’entraîneur, il sait comment gagner. Surtout la Ligue des Champions puisqu’il l’a remporté en 2015 avec le Barca face à la Juventus. Une victoire acquise…sur le sol allemand, à Berlin. De son côté, Simone Inzagi n’a pas à rougir.

En tant qu’entraîneur de l’Inter et de la Lazio, il collectionne une jolie moisson de trophées, 9 au total. Cependant, à l’heure où il est cité en Arabie Saoudite, Luis Enrique, lui, n’est pas discuté. Mieux, le PSG c’est lui. Il est le maître absolu et seul chef à bord. Si une équipe porte la griffe de son entraineur, c’est bien Paris.

Le Facteur X : Match nul

Quelle star pourrait décider de la rencontre ? Impossible de répondre à cette question tant les réponses sont nombreuses. Le PSG possède d’énormes atouts offensifs, à l’instar de Dembélé, auteur de 8 buts et de 4 passes décisives dans la compétition, mais l’Inter n’est pas en reste avec la présence de Lautaro Martinez (9 buts et 2 passes décisives dans la compétition).

Au fil de la saison, le milieu de terrain du PSG a souvent gagné la bataille du cœur du jeu, avec l’intelligence et la virtuosité des Vitinha, Neves ou Ruiz. L’Inter, elle, a fait mal lors des reconversions offensives, surtout en partant des ailes, là où Dimarco et Dumfries ont souvent fait la différence. Puis, impossible de passer sous silence les derniers remparts de ces deux équipes : Donnarumma et Sommer ont permis à leur équipe d’atteindre cette finale.

Le petit truc en plus : avantage Inter

Parfois, l’issue d’un match ne répond à aucune logique. C’est ce qui est arrivée lors de cette demi-finale retour dantesque entre l’Inter et le Barca. A une demi-heure de la fin du match, les Italiens n’avançaient plus, à bout de souffle, d’idée, et submergés par un Barca supérieur à tout point de vue. Pourtant, l’Inter n’a jamais abandonné. Un mental à toute épreuve. Un supplément d’âme. Et si ce petit truc en plus permettait, encore une fois, à l’Inter de se relever de la déception du Scudetto perdu ? Les Parisiens sont en tout cas prévenus.

Verdict

On le comprend, il est très difficile de pointer un favori de cette finale. Chaque équipe possède de solides arguments et a mérité de se retrouver à Munich. Et si cette finale se décidait aux tirs aux buts, donnant le dernier mot aux deux meilleurs gardiens de la saion ?

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