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L’ancien président de la FIFA, Sepp Blatter, 89 ans, a profité d’une interview au Telegraph pour s’en prendre ouvertement à Gianni Infantino. Dans un ton direct qui lui est familier, il accuse son successeur de chercher à effacer son passage à la tête de l’institution. « Au lieu de témoigner du respect à celui qui a bâti ce grand héritage qu’est la FIFA, il cherche à me discréditer », a-t-il affirmé.
Sepp Blatter n’était pas présent au tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Une absence qu’il relie à une dérive plus profonde : l’influence, selon lui excessive, de dirigeants politiques dans les affaires du football mondial. Avec un brin d’ironie, il a lâché : « Mon successeur, je ne sais vraiment pas si ce sera Trump ou Infantino », estimant que certains États, des États-Unis à l’Arabie saoudite, s’immiscent trop dans les décisions de la FIFA. Le Suisse a également ciblé un dossier plus sportif : la sanction infligée à Cristiano Ronaldo, suspendu seulement un match avec sursis après son exclusion face à l’Irlande. Pour Blatter, cette clémence est un mauvais signal. Selon lui, « les questions disciplinaires relèvent d’un tribunal, pas d’une décision présidentielle ».
Bien qu’acquitté cette année dans l’affaire de corruption qui avait secoué la FIFA en 2015, Blatter n’en a pas fini avec la justice : une procédure civile reste en cours.

















